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The Descent - Neil MARSHALL - 2005

Par Melmott

thedescent



Année: 2005
Réalisé par Neil Marshall
avec Nathalie Jackson Mendoza, Shauna McDonald et MyAnna Buring
1h49
Interdit aux moins de 16 ans




L'histoire:
Après une sortie en rafting avec 2 copines amatrices de sports extrêmes, Sarah perd sa fille et son mari dans un accident de voiture. 1 ans plus tard, ses amies tentent de ressouder leurs liens et de raviver la nature de Sarah en l'invitant avec d'autres à se joindre à une sortie spéléo. Suite à un éboulement dans la grotte, les jeunes femmes sont dans l'obligation de trouver une nouvelle sortie... Cependant, elles ne sont pas seules !


The Descent - Neil MARSHALL - 2005
Mon Avis:
Après de mornes 90's, les années 2000 s'avérèrent bien plus productives en matière d'horreur. Si la production actuelle se révèle plus rude et sans concession, elle n'a fait que trop rarement preuve d'originalité. En 2005, The Descent a donc prouvé qu'on pouvait à la fois faire peur et faire original ! Bref, The Descent est une perle claustrophobique parfaitement maîtrisée, avec des actrices tout à fait convaincantes et qui arrivent pendant la longueur du métrage à se dégager petit à petit de leur stéréotype initial.
On pouvait craindre au départ un film extrêmement sombre mais, s'il est vrai que sur petit écran l'action n'est pas toujours évidente, Neil Marshall arrive à jongler sur différents éclairages crédibles (le jaune des lampes poches, le rouge aveuglant des "fusées", le vert des lampes phosphorescentes...) et cela toujours au service du métrage.
Alors, bien-sûr, The Descent n'est pas qu'un film de spéléo flippant, c'est aussi un film de monstres et c'est peut-être le seul bémol du film s'il fallait en mettre un ; autant la partie "spéléo" est flippante car tout à fait réaliste, autant la partie "monstre" de part son aspect plus fantastique se révèle plus classique. Ça n'en demeure pas moins efficace mais on se prend - en tout cas ce fut mon cas - à regretter le postulat de départ (d'autant plus à la vue de l'épisode June/Beth et de son quiproquos final qui auraient pu être une piste pour créer un massacre involontaire seulement dû à la panique).
Cependant, l'avantage de cette 2e partie est bien de développer les personnages en révélant leur véritable nature. On apprécie donc le fait de voir de vraies femmes fortes, courageuses et surtout intelligentes tout tenter pour sauver leur peau, et ce d'autant plus dans un milieu hostile où la chance de trouver une sortie s'avérait déjà au départ bien compromise.
A noter que le final européen se termine sur une touche bien mélancolique qui ne fait que renforcer l'impact du film.
Elouan




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