Marcus Zusac est né en 1975 ŕ Sydney. Il a entamé une grande carričre internationale depuis 1998 (The Underdog). Il est déjŕ considéré comme un des romanciers les plus novateurs et les plus poétiques de nos jours. Il est l'auteur de plusierus livres, tous primés. Les critiques du monde entier saluent son talent et sa virtuosité.
Paru en 2005 en Australie et en 2007 chez nous, la voleuse de livres est un best-seller et a obtenu le prix Millepages Jeunesse décernée par les librairies Millepages.
Quatričme de couverture
Quand la mort vous raconte une histoire, vous avez tout intęret ŕ l'écouter.
Une histoire étrange et émouvante oů il est question : d'une fillette; de mots; d'un accordéoniste; d'Allemands fanatiques; d'un boxeur juif; de vols.
Une histoire racontée par un personnage peu comme : la Mort. Une narratrice dotée d'un humour noir, sarcastique mais compatissante aussi. Témoin de la folie des hommes, tout lui semble perdu d'avance, sauf quand se ditingue des allemands qui n'obéissent pas aux rčgle et des enfants rebelles.
Appréciations personnelles :
Ce roman se déroule dans un petit village allemand au début de la seconde guerre mondiale.
Liesel toute jeune fille rencontre la mort pour la premičre fois dans un train qui l'amčne ŕ Munich et qui vient emporter son jeune frčre. C'est ŕ cet instant qu'elle trouve et emporte son premier livre.
Elle est alors recueillie par Rosa et Hans Hubermann et c'est chez eux qu'elle vivra, en compagnie de son meilleur ami, la seconde guerre mondiale.
Elle se lie ŕ Hans qui est toujours présent pour elle et qui lui donne cette passion pour la lecture et les livres. Cette passion qu'elle va, d'ailleurs, parvenir ŕ faire gagner tout le quartier grâce ŕ ces lectures lors des bombardements.
Lors de cette grande guerre, Liesel va rencontrer les horreurs mais aussi les bontés de l'âme humaine et comme dans toute guerre, la Mort ne sera jamais loin dans cette histoire.
C'est avec beaucoup de plaisir et de bouleversements que l'on termine cette histoire et la plume délicate et tellement précise de son auteur n'y est pas vraiment étrangčre. En effet, l'usage des mots dans chaque lignes de cet ouvrage sont véritablement poétiques et vous prennent au coeur.
Tout au long du livre, on assiste aux interventions de la Mort en personne qui nous narre ce qu'elle voit et ce qu'elle ressent, ce qui explique l'ironie dans la description de certaines situations macabres et qui est assez rafraichissante, contre toute attente.
Il est tout de męme assez exceptionnel de vivre cette période funeste par le regard allemand surtout quand ces derniers se comportent de façon tout ŕ fait humaine, juste et rebelle face au fascisme de leur pays. Ce qui pousse chaque lecteur ŕ ressentir une véritable tendresse envers une petite brochette de personnages, notamment Hans, qui n'hésite pas ŕ abriter un boxeur juif dans le fond de sa cave, malgré toutes les conséquences qui pourraient découler de cet acte.
Ce livre est ponctué de quelques illustrations ŕ des points précis de l'histoire. Ces croquis pourraient paraître succins ou infantiles mais, lŕ encore, ils amčnent une certaine fraîcheur au récit et on se surprend męme ŕ s'y attarder.
Je ne suis pas forcément une grande adepte des romans contemporains et encore moins, ŕ priori, des romans historiques, cependant cette lecture m'a réellement touchée et m'a permis de changer un peu de point de vue sur les horreurs que les allemands ont, eux aussi, du subir.
J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture et pas une minute je n'hésiterai ŕ me procurer une nouvelle de cet auteur, Marcus Zusak, qui a su m'enchanter avec son écriture.