Je reviens sur un sujet que nous n’avions pas eu le temps de traiter en février. Selon Les Echos, les pourfendeurs des ondes électromagnétiques ont marqué des points lors des derniers échanges du projet de loi Grenelle II. Plusieurs amendement ont été ajoutés pour renforcer l’information du public.
Alors qu’on ne sait toujours pas si les radiofréquences émises par les antennes-relais ont un impact négatif sur la santé et que l’on suspecte très fortement les téléphones portables d’êtres nocifs, les acteurs du Grenelle II ont décidé d’aider les consommateurs à appliquer eux-même le principe de précaution.
Concrètement, les fabricants et les distributeurs de mobiles devront indiquer très clairement le Débit d’Absorption Spécifique (DAS) de leur matériel. Le DAS est une mesure du rayonnement électromagnétique du téléphone. Il varie d’un facteur 5 entre les différents modèles. Grâce à un meilleur affichage, les consommateurs pourront plus facilement choisir un modèle émettant peu d’ondes radios. La ville de San Francisco nous a devancé sur ce sujet.
L’Agence Nationale des Fréquences (ANF) devra quant a elle identifier les antennes-relais émettant plus que la moyenne et les présenter sur l’outil Cartoradio. Une initiative qui a déjà été initiée par Agir Pour l’Environnement (voir la carte.
En revanche, les acteurs du Grenelle II ne se sont pas encore prononcés sur l’installation de pico-antennes plus nombreuses que les relais actuels. Une technologie que Free a déjà commencé à déployer.
Source les echos : http://www.lesechos.fr/info/hightec/020351760384-les-deputes-relancent-l…