Magazine Cinéma
Réalisé par Colin et Greg Strause
Avec Steven Pasquale, Reiko Aylesworth et John Ortiz
Histoire:
Le Predalien, créature hybride issue d'un embryon d'Alien dans le corps d'un Predator, sème le désordre dans le vaisseau des Predators. Mis hors d'état de fonctionner, ce dernier s'écrase dans la forêt de Gunnison, une petite ville du Colorado. Très vite, les embryons d'Aliens se trouvant à l'intérieur du vaisseau s'échappent et commencent à s'attaquer à la population. Cependant, un Predator, mourant, envoie un signal d'alerte sur sa planète natale. Un de ses congénères se rend alors sur Terre afin de stopper la menace...
Mon avis:
La phrase d’accroche aurait dû être : « Dans le noir, on ne voit rien, alors pas la peine de crier ». On pourrait d’ailleurs conseiller à la franchise de réaliser un 3e volet intégralement dans le noir avec uniquement des cris pendant 1h30 ; une sorte de concept arty pour blockbuster sans goût et qui s’avérerait bien plus économique !
Non, vraiment c’est incompréhensible. Le film doit se dérouler sur quelques jours et il ne se passe des trucs que la nuit ou à l‘aurore, à croire que le Colorado est peuplé de vampires !
D’ailleurs, le film est tellement sombre qu’il m’a fallu attendre le final dans l’hôpital pour comprendre que le Predalien n’était pas juste une rumeur.
AVPR donc – comme il est de bon ton d’appeler le film – est à la bouse ce que la crotte est à l’étron ; un truc qui à la fois ne sert à rien, ne répond à aucune attente, n’est en rien mémorable mais occupe quand même un p’tit moment pas désagréable. Une daube à l’américaine quoi !
Car il faut bien avouer que les américains sont doués pour te faire passer le temps sans trop d’ennui même devant un truc sans intérêt.
Enfin si quand même, y a 2/3 trucs sympas, des choses inattendues pour ce type de métrage.
D’abord, on a une attaque en forêt où l’une des victimes des Aliens est un enfant de 10 ans. Oui, oui vous avez bien lu ; on va avoir droit au gamin qui se fait féconder bucalement puis à la sortie mythique d’un mignon petit bébé Alien. Et ça, en gros plan ! Le 2e et dernier truc sympa (oui faut pas exagérer non plus, ce film est nul, je vous l’ai dit plus haut), c’est qu’il est assez difficile de savoir qui va vivre ou mourir. Bon d’accord, pour certains c’est plié, mais on est parfois surpris de l’initiative des réalisateurs pour nous faire crever certains « héros ». A croire qu’ils en avaient vraiment rien à foutre des personnages ! Ah, mon oreillette me fait dire qu’en l’occurrence, ils en avaient effectivement rien à foutre.
Bref, le truc à voir éventuellement si rien ne passe à la télé ni dans votre plumard et que vous avez déjà écumé 15 fois votre dvdthèque et votre bibliothèque…
Elouan