Philippe Fabri partage vers Niort l'enseignement de Douglas Harding qu'il a bien connu.
Après avoir lu le message suivant sur ce blog (sur Impersonnel/personnel); il m'écrit ceci :
"Mon expérience de base est d’Etre, cet Etre vide et plein, cette expérience de base décrite par le Dzogchen : Vacuité, Clarté et Présence.
Etre ou Présence, c’est sûr, non négociable et non remis en question. Mais le « Je » n’est pas pour moi à la base de l’expérience.
Le « Je »me semble une émergence de la base, de la Nature de l’Esprit.
Quand le regard est inversé, il n’y a pas de « Je », juste la Présence et bien sûr plus personne pour s’en saisir. A partir de cette Présence émerge la pensée « je suis ». La Présence est une expérience, « Je suis » est une pensée, une construction mentale (Est-ce que la Présence et la Vacuité sont aussi des constructions mentales ? Les nommer en est une !). La notion de « Je » n’a aucun sens pour le bébé qui vient de naître, mais la Présence est déjà son expérience.
En partageant les exercices j’ai facilement tendance à parler de « Je suis », car c’est un terme pratique et compréhensible par beaucoup. De plus c’est un terme largement utilisé par de nombreux auteurs. Les mots justes sont parfois difficiles à trouver. Alors que l’expérience est tellement évidente.
Avec toute mon amitié.
Philippe"
Je soumets cela à votre jugement.
jlr