Ce matin, comme tous les matins depuis 5 ans, c'est la course pour arriver à l'heure à l'école ET au boulot. Lolotte, ma fillotte, est au CE1, Chacha, mon p'tit gars, en petite section de maternelle. Allez savoir pourquoi, ce matin spécialement, j'ai constaté plein de petites choses positives dans ma vie.
Première joie (très basique) : les deux écoles sont dans le même groupe scolaire. Je dépose donc Lolotte dans la cour et j'accompagne Chacha dans sa classe. Finalement, c'est un sacré gain de temps et, en plus, mes enfants peuvent se retrouver parfois dans la cour commune et ils adorent ça.
Deuxième joie : quasiment tous les matins, nous sommes 2 à accompagner nos enfants à l'école, Jules et moi. C'est quand même bonheur, ça, et ce n'est pas donné à tout le monde. Souvent, les familles doivent s'organiser, le papa le matin, la maman le soir, plus une nourrice au milieu. Parfois, la nourrice voit plus souvent les enfants que les parents eux-mêmes.
Troisième joie : contempler le visage radieux de Chacha qui, du haut de ses 3 ans et demi, est invité à un anniversaire et se réjouir pour lui!
Quatrième joie, et pas la moindre : au détour d'une conversation, je me suis rendue compte que beaucoup d'enfants dans la classe de Chacha (et même dans celle de Lolotte, d'ailleurs) avaient des parents séparés. Et, sans porter de jugement sur ces situations familiales plus ou moins complexes, j'ai réalisé que j'avais de la chance d'être toujours avec Jules, d'avoir réussi à traversé les épreuves de la vie, d'avoir surmonté les difficultés de notre couple, d'avoir toujours envie d'être ensemble et d'avoir des projets au bout de treize ans de vie commune. Et pourtant, c'est loin d'être facile tous les jours. Alors profitons-en tant qu'on s'aime, ça ne durera peut-être pas éternellement (même si, secrètement, je rêve de finir mes vieux jours à ses côtés!) Encore un petit bout de chemin ensemble...
Des joies simples, donc, mais un grand pas pour moi vers la "guérison" de mes états d'âme. Et en plus, il y a du soleil, ô joie!