Kilotuage : le grand retour.

J’ai une nouvelle catégorie à vous proposer pour ce blog.
Celles qui étaient avec moi sur l’ancien connaissent toute l’histoire. Mince jusqu’à 13 ans, puis ronde, boulimique, puis obèse, régimes à gogo, yoyo humain, arrivée à 105 kilos pour enfin en perdre presque 40 en un an et demi.
Sauf que.
Pas prévu la fin de mon contrat de travail, l’inactivité, la petite dépression, et toutes les joyeuses choses qui vont avec. Dont la reprise de poids, 18 kilos en tout et pour tout.
Il m’a fallu 10 mois pour retrouver le courage de manger à nouveau normalement et reperdre du poids. Et comme c’est un peu la période des régimes, des émissions sur le thème Je veux  un corps de déesse pour l’été, que je n’en peux plus de voir des docteurs Cohen, Ducan et pubs WW partout sur mes écrans de télévision et d’ordi, j’ai eu envie de faire comme en 2008, de partager sur la toile ma méthode totalement gratuite de perte de poids. On sait jamais, si ça peut en intéresser certaines.
Je ne vous promets pas le corps de Laetitia Casta, mais je peux au moins vous assurer qu’avec cette manière de perdre du poids, il est possible de virer 40 kilos.
Je le sais, je l’ai fait. Après, c’est selon chacune, hein.

Je ne raconterai pas toutes ces choses que je disais sur l’ancien blog, puisque celui-ci n’en est plus le sujet. J’avais juste dans l’intention de vous faire part de mon alimentation, histoire de donner des petites idées à celles qui pensent que maigrir est d’un ennui à mourir et une frustration horrible.
Pis si vous êtes sages, je vous dirai au fur et à mesure si j’arrive à perdre encore quelques kilos. Histoire d’offrir une méthode qui marche en direct, même si j’en ai déjà eu la preuve sur mon propre corps il n’y a pas si longtemps.
Pour celles qui ne connaissaient  pas mon ancien blog, je vous explique quand même ce que nous appelons Kilotuage. Oui, par pure nostalgie, je reprends les termes qu’on employait là-bas.
Donc, chères kilotueuses, anciennes et nouvelles arrivantes, voilà la méthode ô combien révolutionnaire que je n’ai pas inventée :
Manger.
C’est beau comme mot, nan?
Pour préciser un peu, manger équilibré, savoureux, rassasiant, facile à cuisiner, et pas cher.
Trois fois par jour : un bon petit-déj, un déjeuner, un diner. Et un goûter, quand c’est possible.
Dans ma méthode de kilotuage, de quoi se prive-t-on? De protéine le jeudi? De féculent le mardi? De chocolat pour la vie?
Non, on ne se prive de rien. On mange tout ce qu’on aime, tant qu’on a conscience que c’est notre raison qui nous dictera la proportion à engloutir. Et pas notre gourmandise.
On mange des protéines, des féculents, des légumes, des fruits, du sucre, du chocolat, du beurre …
On en mange dans les quantités nécessaires à notre organisme, on savoure, et hop, on a plus faim.
Il suffit juste d’équilibrer tout ça dans le quotidien.
On utilise au maximum les saveurs qu’on peut inclure dans nos plats. C’est la fête du curry, de la cannelle, du gingembre et autres épices et herbes sympathiques.

Et vous savez ce qui est encore plus génial dans le kilotuage? C’est que ça peut se partager avec toute la famille, sans que ça ne paraisse suspect à personne. (J’ai testé avec le bonhomme, ça passe comme une lettre à la Poste.)
Parce que le kilotuage, ça n’est pas un régime. C’est juste manger correctement, comme tout le monde devrait le faire.
Histoire de, une fois la perte de poids effectuée, continuer à s’alimenter de cette manière, sans reprendre de kilos.
 
Alors c’est sûr, pour que ça marche, il faut deux choses : l’envie et la volonté. Cherchez bien la nuance.
Au début, c’est un peu bizarre, on se régale, on a une vraie satiété,  mais on a l’impression de manquer de quelque chose. Alors on se retient au maximum de chiper quelque chose dans le frigo pour combler ça en se disant « Si t‘y arrives pas aujourd‘hui, t‘y arriveras pas mieux demain, donc autant te résigner à vivre éternellement dans ce gros corps qui fait du mal » . Une fois au lit, la nuit, on est sacrément fière d’avoir résisté. On se dit « Je suis bien partie » et on s‘endort paisiblement. Au fil des jours (trois ou quatre pour moi), ce manque s’en va. L’habitude s’est installée. Le plus important, c’est vraiment d’oublier qu’on est en train de maigrir. Juste, on se nourrit de bonnes choses, on se nourrit.
 
Par rapport à la première fois, j’ai changé un petit truc. Pour m’accompagner, j’ai ouvert un petit cahier dans lequel je note tout ce que je mange. Je suppose que je l’arrêterai en temps voulu. Pour le moment, il m’aide bien. C’est comme un diététicien gratos, à qui je fais un compte rendu.  Je l’ai commencé en notant mon poids et mes mensurations. Puis, j’y ajoute chaque jour l’heure de mes repas, le contenu (dans le détail, même au cerneau de noix près) et le temps activité physique effectué. Même la marche à pied, le vélo, tout. Une seule pesée par semaine, pour ne pas en être obsédée.
Hors du temps où je note, ce cahier, je le zappe.

Bon, donc, vous l’aurez compris, après tout ce speech, ce que j’ai prévu, c’est de vous donner des idées de menus et plats pour la semaine entière, au fil du temps (à une semaine de décalage avec moi, le temps que je les mange, prenne en photo et tout et tout). En gros, que je vous présente les menus pour une semaine, puis vous en faites ce que vous voulez. Sauf que bon, si ça intéresse personne, je vais pas m’embêter à tout rédiger et photographier à chaque repas.
Dites-moi donc si y en a que ça tente, et on partira dans cette aventure bloguesque ensemble.
 
Je rappelle que ce ne sont que des choses faciles et rapides à cuisiner, accessibles à tout le monde, et souvent facilement transportables pour  le midi au bureau, comme je le faisais avant. Parfois, ce sont seulement des choses à couper, parfois il y a le four à allumer. Dans tous les cas, ça reste moins triste qu'une pauvre salade verte sans vinaigrette.
C’est pas de la gastronomie, mais ça déchire bien plus qu’une plâtrasse de pâtes au beurre.
Il ne faut pas mettre l'activité physique de côté. Je ne parle pas forcément de faire 3 heures en salle chaque semaine, mais au moins bannir l'ascenseur et marcher au lieu de rouler quand on a le choix. C'est pas grand chose, mais ça permet de garder certaines capacités physiques de base. Sinon, je vous le conseille vivement parce que je ne peux plus m'en passer, un peu de vélo dés que possible, c'est juste trop bien. J'en fais tous les jours, 20 minutes en moyenne, mais vu que j'ai pas de voiture, c'est un peu obligé. Et j'adore.
Bon, pour info, en deux semaines, l’air de rien, j’ai perdu 3,5 kilos. Et je me sens bien.
Comme si mon corps était redevenu « propre » à l’intérieur.
PS : je vous invite à retourner voir le blog de Sylvie, qui fait gagner un beau tricotin qu'elle a fabriqué. Et profitez-en pour admirer les beaux chachats qu'elle nous présente.