Et surtout pensé pour eux. La vidéo promotion a quelque chose de très appleien :
Première plateforme communautaire francophone sur internet, We Love Words se pose un sérieux défi. « Nous proposons aux auteurs une gamme complète d’outils d’archivage, de publication, de notation, de classement de textes, de création de groupes et d’événements. Les membres de la communauté ont une page publique personnelle qui leur sert de site vitrine. »
Mais ce n'est pas tout. Un outil de protection des textes, calqué sur le modèle de l'enveloppe Soleau l'INPI, permet de dater l'enregistrement d'un texte, et garantit une année de protection. « WordsProtect est un service premium, le seul payant sur We Love Words. Nous l'avons bâti avec des juristes et une fois le texte enregistré, il suffit ensuite de télécharger un fichier qui assurera l'heurodatage », nous explique Guillaume Goyard.
Mais si la promotion des textes est une fin en soi, il n'est pas question non plus de mettre des cloisons infranchissables. « Nous avons pour cela créé Le marché des mots, qui permettra de réaliser des appels d'offres. Vous êtes un chanteur qui a besoin de texte, il suffira de passer une annonce pour entrer en contact avec des paroliers et des auteurs. De même, un scénariste peut avoir besoin d'un cinéaste... »
Et quid alors du modèle économique ? Parce qu'à un moment, il va falloir gagner de l'argent, non ? « Nous avons déjà des contacts avec des partenaires pour des concours et des opérations qui devraient proposer des solutions de rémunérations, par exemple Universal ou SFR Jeunes Talents... Ensuite, nous verrons. Rendre Le marché des mots payants peut être une idée, mais sur le modèle de Spotify qui a tenté de faire du gratuit puis du payant, et a raté un peu son coup, nous restons vigilants et réfléchissons. »
Eh bien, rendez-vous le 30 avril...