Le palais d'été du maharajah de Jaipur sur la route du fort d'Amber, le soir tombant.
Et nous voici à Jaipur, de nouveau le bruit, la pollution et après les dromadaires, les éléphants qui se promènent dans la rue. Visite classique mais toujours aussi "émerveillante", celle du fort d'Amber, avec des rénovations pour certaines parties endommagées par les touristes (indiens) qui se servaient en petits bouts de miroirs ou incrustations diverses sur les murs de monuments.
La restauration, très bien faite, permet d'imaginer les splendeurs passées et les "soupers aux chandelles" aux mille scintillements...
Depuis quelques années, des barrières sont mises un peu partout dans les monuments du patrimoine national indien pour empêcher ces dégradations volontaires et ces incivilités. Le Palais des Vents (Hawa Mahal) côté face.Puis petit tour derrière le Palais des Vents pour voir comment les princesses, même du siècle dernier (lire les mémoires de Gayatri Devi, la 3e épouse du maharadjah de Jaipur, décédée l'an dernier ; article sur ce blog), regardaient l'animation de la ville par de petites fenêtres d'où on ne pouvait les distinguer. Le palais des vents côté pile, avec des corridors intérieurs, des escaliers escaladant la façade et pour les reines qui ne pouvaient pas faire de footing avec leur robe de 25 kg constellée de pierres précieuses, un long chemin serpentant jusqu'au sommet, tirées, poussées sur un chariot par leurs favorites ou des eunnuques.Jeux de couleurs avec le soleil et les vitraux de l'arrière du palais des vents. Les femmes de la cour regardaient par les petites ouvertures en bois (fermées).