En outre, Ian Brossat, président du groupe communiste du XVIIIe avait noté, avec justesse, que devant cette histoire, le ministre de la Culture faisait preuve d'un assourdissant silence. « On attendrait de lui qu'il défende la liberté d'expression et qu'il soutienne les créateurs. J'en appelle à lui pour qu'il sorte de son mutisme », s'inquiétait-il. (plus d'informations)
Et en effet, depuis, pas un mouvement de cil du ministre, mais un joli papier du Guardian. Et sans oublier d'évoquer les deux millions € de dommages-intérêts réclamés par Village d'Orsel, la société qui gère le marché Saint-Pierre.
Si le journaliste n'apporte cependant rien de plus en matière d'information, de tout manière, l'affaire sera portée devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris le 9 avril prochain, reste que de se voir ainsi cité dans le quotidien anglais ne va pas améliorer l'image des plaignants.
Question : lorsque la presse anglo-saxonne trouve le sujet à son goût, est-ce qu'il n'est pas temps de faire demi-tour, et, pour détourner le titre d'une pièce de Musset, en être quitte pour la honte ?