Magazine Côté Femmes
Ai lu d'un trait ce bouquin hier. Étrangement réconfortant malgré que l'auteur n'a pas trouvé de remède à sa vestibulite dans sa quête intense. (comme plusieurs d'entre nous qui avons couru d'un bord pis de l'autre à la recherche d'une solution, d'une cure, d'une réponse, n'importe quoi!)
Il y a des phrases comme celle-ci, qui trouvent en moi une forte réponse émotionnelle:
"Just because we don't understand the cause doesn't mean it isn't real".
Ou celle-ci:
"This is part of what's so bad about this disease. People feel responsible for it".
Le mot "vagin" est répété un million de fois, et, me concernant, cela a fait un bien fou. Le mot n'est pas secret, tabou, interdit ou au contraire candidement glorifié. Il ne décrit pas un organe sale, honteux. Il n'est pas mystifié non plus.
Le vagin de Susanna fait mal. Elle veut que cela revienne comme avant:
"The vagina is mostly like a pancreas and feels nothing. If it feels something, it is either erotically engaged or ill. All this is obvious if you have one. But half of us don't. I have one, and something went wrong with it".
Je conseille vivement ce livre à toutes les femmes qui souffrent dans leur sexe.