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1,2,3… Et Go !!!

Publié le 18 mars 2010 par Plcom @TousLesLoisirs

Le Jeu de Go, né en Chine, est sûrement le plus ancien jeu de stratégie au monde, et paradoxalement, il n’est apparut en Occident que très tardivement. Et ce, avec des règles relativement simples et un matériel peu coûteux.

Le principe du Jeu de Go est simple : vous disposez d’un plateau quadrillé (appelé goban) et de pions blancs et noirs, que vous placerez à chaque intersection du quadrillage dans le but de constituer votre territoire.
Le joueur parvenant à préserver le plus grand territoire avec le plus grand nombre d’intersections est le gagnant. Avec une apparente simplicité, le jeu de Go vous réserve certainement des parties passionnantes.

Le plateau quadrillé usuellement utilisé est de 19×19 cases, c’est-à-dire 361 intersections, bien que pour s’entraîner et débuter, il voudrait mieux un plateau plus petit. Préférez donc un plateau de 9×9.
Les deux adversaires choisissent alors leur couleurs, tout en sachant que ce sont les noirs qui commencent la partie. Les belligérants jouent chacun leur tour, en ne plaçant qu’un seul pion à la fois.

Considérez vos pions comme des petits soldats à la conquête de votre territoire. Les pions une fois placés ne bougent pas.

Un pion placé au milieu du plateau dispose autour de lui de quatre intersections adjacentes (au dessus, à droite, au dessous et à gauche) : on appelle ces intersections des libertés. Si l’adversaire venait à occuper ces quatre libertés alors votre pion serait capturé, et permettant même à l’adversaire de rogner sur votre territoire.
Ainsi donc il vous faut connecter vos pions entre eux, et les faire se toucher en les plaçant dans ces libertés pour pouvoir former une “ligne de front”, permettant de vous défendre contre l’offensive adverse, et de protéger votre territoire.
Un pion placé dans un des quatre coins ne dispose logiquement que de deux libertés, et un pion placé sur les bordures du plateau que de trois.
Une fois faits prisonniers, les pions doivent être retirés du plateau de jeu.
Chaque prisonnier rapporte en fin de partie un point supplémentaire.
Si un ou plusieurs pions ne peuvent être capturés par l’autre camp, mais qu’ils n’ont plus de libertés, alors on dit d’eux qu’ils sont morts, et ne compte plus dans la partie.

Il existe également une règle qui se traduit par l’impossibilité de jouer à certains endroits.
En effet, si le joueur blanc place par exemple quatre de ses pions autour d’une seule et unique liberté, alors le joueur noir ne peut logiquement pas positionner un de ses pions dans cette liberté, sous peine d’être immédiatement capturé. Ce genre de suicide, ou pour l’occasion, hara kiri est formellement interdit.
Il en va de même pour les bordures et les coins du plateau qui sont, vous l’aurez compris, beaucoup plus faciles à entourer.
C’est pourquoi, en début de partie, on commence généralement par jouer dans les coins pour former son territoire et les zones d‘influence des pions. On appelle cet aspect le fuseki.

Enfin, la dernière règle essentielle au jeu de Go énonce qu’il est impossible au joueur de redonner le plateau dans une situation identique à celle qu’il a trouvé.
C’est la règle du ko, c’est-à-dire qu’il peut arriver que dans certains cas, vous pouvez vous trouver dans une impasse qui conduirait à rejouer indéfiniment la même chose.
La règle de ko interdit cette possibilité, et oblige donc à placer votre pion à une autre position avant de rejouer à ladite intersection.

Le nombre de points, à la fin de la partie, est calculé en fonction des intersections préservées et du nombre de prisonniers, tout en sachant que les blancs qui commencent en second, bénéficient d’un bonus de 7.5 points d’avance. Le calcul est simple, on octroie un point par intersection et un point par prisonnier.

Pour le matériel, il vous suffit simplement d’une feuille de papier sur laquelle vous tracerez des lignes (le nombre sera à votre convenance).
Pour les pions, empruntez ceux de vos autres jeux de sociétés, comme par exemple vos pions de dames.
Si vous vous sentez l’âme écologique, vous pouvez même peindre vos bouchons de bouteilles en blanc et noir.
Hormis le bricolage, ou si vous désirez offrir un cadeau, sachez que les prix d’un jeu de Go en boutique varient d’environ de 20 euros pour le plus simple en plastique jusqu’à plusieurs centaines d’euros pour les plus luxueux en bois et en verre.

Vous pouvez également trouver sur internet, des programmes gratuits s’installant sur votre ordinateur et permettant de jouer contre la machine, ou même des serveurs pour affronter d’autres joueurs bien réels.


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