Allez ça fait longtemps que je n'ai pas offert à ces mesdemoiselles un "miam-miam fifilles". C'est mon jour de bonté mesdames, profitez-en... Après consultation de la gente féminine de mon bureau, ce sera donc le nageur Fred Bousquet...
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Une petite réflexion pas forcément liée au sport. Quoique. Ce mardi avait lieu à L'Equipe ce qu'on appelle "la Page d'or". Il s'agit d'un concours destiné aux écoles de journalisme où le gagnant décroche un CDD de deux mois au journal. Le principe est simple. Les candidats doivent d'abord répondre à un questionnaire de culture sportive genre, année et nom du premier vainqueur du Tour de France, premier vainqueur de la Coupe du monde de foot et en quelle année etc... Chaque année, un sportif est également invité pour une simulation de conférence de presse. Les candidats, à qui l'on a au préalable remis un dossier de presse avec quelques articles sur l'invité, doivent ensuite rédiger un papier. Un jury composé de journalistes (et d'anciens vainqueurs du concours toujours au journal) désigne des finalistes qui passent un "oral" et bingo en fin de journée pour l'un d'eux. Cette année, l'invité était le DTN du foot Gérard Houillier. Très intéressant m'a-t-on rapporté. Le gagnant est issu de l'école de Grenoble et viendra donc travailler deux mois à la rubrique foot l'été prochain.
Vous allez trouver la comparaison osée mais en regardant la Nouvelle Star (oui oui, même que c'est dur à suivre en même temps Dr House), j'ai trouvé des similitudes. Dans les deux cas, des jeunes gens qui viennent la boule au ventre, avec plein d'espoirs (n'en déplaise à certains, travailler à L'Equipe en fait encore rêver...) et à l'arrivée beaucoup qui repartiront déçus. C'est la même chose également pour ces gosses qui nourrissent le rêve de devenir chanteur pro, ou joueur pro de foot et qui se font recaler lors des journées de détection des clubs. Et pourtant, la vie continue... Il y a 17 ans (pffff déjà !), j'ai passé ce concours de la Page d'Or. L'invité était l'escrimeur Philippe Omnès. On lui avait demandé de nous tendre un piège en disant qu'il changeait d'arme, passant du fleuret à l'épée (l'an dernier, Doucouré devait dire l'air de rien qu'il se mettait au 400m haies). Comme beaucoup, je n'avais pas perçu "l'info" essentielle de la conf et je n'avais même pas été finaliste. Aujourd'hui, cela va faire 11 ans que je suis grand reporter au quotidien. La gagnante, elle, a fait son CDD, quelques mois de pigistes et est partie. Dans la même fournée, il y avait un autre étudiant, lui aussi éliminé, et qui est aujourd'hui... directeur de la rédaction de L'Equipe, le grand chef. Tout ça pour dire que quel que soit le domaine, à la Page d'or, à la Nouvelle Star, dans un centre de formation (il y avait mercredi dans L'Equipe un papier sur l'itinéraire du Camerounais Aurélien Bayard Chedjou, venu de Douala, passé par Villareal, Pau, Auxerre, la DH de Rouen avant aujourd'hui d'évoluer à Lille et en équipe nationale du Cameroun) ou je ne sais où, un échec n'est que rarement rédhibitoire et définitif, qu'il faut toujours continuer à avancer sur le chemin qui se présente devant nous. Et avancer, avancer, avancer encore et encore...............................................
Un recyclage de la chronique de lequipe.fr de la semaine dernière consacrée aux Jeux paralympiques. Celle de ce mercredi parle de l'Eco-Trail de Paris (lien ICI). N'hésitez pas à aller y laisser quelques commentaires... ça ne peut pas faire de mal...
Une passion sans handicap
Allez hop, on retraverse l’Atlantique et le continent nord-américain pour nous reposer à nouveau à Vancouver. Vendredi, débuteront en effet les Jeux Paralympiques. Plus de 40 nations et 600 sportifs vont se disputer les médailles des cinq disciplines du programme des paralympiques d’hiver : ski alpin, biathlon, ski de fond, hockey sur luge et curling fauteuil.
Lors de la cérémonie d’ouverture, diffusée en direct sur France Télévisions qui a fait un louable effort de retransmission des neuf jours de compétition, vingt sportifs français défileront derrière leur porte-drapeau Romain Riboud, hémiplégique de naissance, double champion du monde de géant (2000 et 2004) et doublé médaillé d’argent aux Jeux de Salt Lake en 2002. Parmi eux, des destins extra-ordinaires bien sûr, des drames, des histoires à faire pleurer dans les chaumières. Facile. Mais avant tout, ce sont des sportifs de haut niveau qui revendiquent surtout que l’on s’intéresse à leurs performances.
Yannick Bourseaux, 35 ans, professeur de sport détaché sur un poste INSEP réservé aux sportifs de haut niveau, est l’un d’eux. Il disputera six épreuves (poursuite et individuel en biathlon ; 20km libre, 10km classique, sprint classique et relais en ski de fond) avec plusieurs espoirs de décrocher une médaille. Champion de France junior de triathlon en 1994, vice-champion d’Europe junior (1995), membre de l’équipe de France longue distance de 1997 à 1999, Yannick est bien connu d’un monde du triathlon où il fut longtemps une des têtes d’affiche. Jusqu’au 20 août 2004 et un accident dans la descente du col d’Izoard lors d’un entraînement à vélo. Réanimation, neuro-chirurgie et début d’une longue rééducation… et d’une nouvelle vie avec un bras droit HS. « Pour moi, le monde handisports était complètement étranger jusqu’à cet accident, raconte-t-il. Je n’allais pas spécialement vers les athlètes handicapés. Il y avait toujours une petite appréhension. Par rapport au triathlon, j’en avais même une mauvaise image avec certains personnages qui revendiquaient un statut de haut niveau alors qu’ils n’avaient pas un investissement à la hauteur. Ce qui n’est pas le cas en ski de fond où les meilleurs mondiaux en handi ont le même investissement que les valides. » Quatorze mois après l’accident, Yannick remporte le titre mondial de triathlon handisport avant de s’orienter vers la neige. « Le triathlon handisport n’est pas très développé, explique-t-il. Et puis, j’allais forcément moins vite qu’avant l’accident et c’était frustrant. » Profitant de son passé de sportif valide, tout s’enchaîne. Un an et demi après avoir changé d’univers sportif, il participe aux Jeux paralympiques de Turin. « Ce fut un souvenir très marquant, confie le Clermontois. Plus encore que pour les valides car ces Jeux sont pour nous la seule fenêtre d’exposition. On se focalise forcément dessus. Et j’aborde cette édition 2010 plein d’enthousiasme avec l’impression d’avoir fait ce qu’il fallait. » L’enthousiasme. Une notion essentielle de sa réussite. « Aujourd’hui, je continue à m’entraîner avec la même logique qu’avant, avec les mêmes partenaires d’entraînement et avec encore plus de plaisir car je réalise chaque jour à quel point j’ai de la chance de pouvoir faire ce que j’aime », écrit-il sur son site internet (www.yannickbourseaux.com)
Ski alpin : Cédric Amafroi-Broisat, Nicolas Bérejny (guide : Sophie Troc), Marie Bochet, Lionel Brun, Laurent Caul-Futy, Anthony Chalençon (guide : Céline Dole), Vincent Gauthier-Manuel, Solène Jambaque, Jean-Yves Lemeur, Nicolas Loussalez, Cyril Moré, Romain Riboud, Yohann Taberlet, Nathalie Thyack.
Ski nordique : Georges Bettega, Yannick Bourseaux, Thomas Clarion (guide : Tommy Terraz), Alain Marguerettaz, Nathalie Morin (guide : Stéphanie Jallifier), Thierry Raoux, Romain Rosique.
Mode d'emploi : un gros frein à la compréhension des palmarès avec une multitude de titres (92 à Salt Lake en 2002), les classifications ont été considérablement simplifiées (58 titres à Vancouver). Seulement trois catégories sont désormais reconnues : les athlètes concourant « debout », les athlètes concourant « assis » et les « déficients visuels ». A l’intérieur de ces groupes chaque skieur se voit ensuite attribué un pourcentage déterminé en fonction de son degré de handicap. Le temps du concurrent est ensuite multiplié par ce pourcentage pour déterminer le classement final.
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Au programme du week-end dernier : le semi de Rambouillet. L'idée étant de courir environ deux heures, je m'étais fixé comme objectif le 11km/h de base actuel. Mode régulateur de vitesse activé avec passage au 11e en 59'58'' et temps final à la montre de 1h54'58'' soit 11,01km/h. Le Métronome a encore frappé ! Bilan satisfaisant donc pour cette agréable sortie sur un parcours essentiellement en forêt et très roulant. Prochain rendez-vous : le Lyon Urban Trail, le 28 mars avec au programme 40km et 1500m de D+, avec beaucoup d'escaliers... Une sortie lyonnaise qui devrait être bien sympa, d'abord avant la course et les charmes lyonnais et puis pendant la course... of course... en compagnie de Super Copine Pauline qui va encore me mettre minable.Pour le reste, reprise cette semaine de la natation (2400m pour recommencer) et du vélo (2heures à Longchamp avec plein de rencontres... le TGV de Nanterre emmené par Nick, mais aussi Ben, Zarma, Lolo, Valentin, Nico G...). Par ce beau temps, cela aurait été sacrilège de ne pas en profiter. Le tout enchaîné avec une heure de course à pied et une séance gainage-abdos mémorable (Anne, Karine et Jennifer, merci de la compagnie). La phase 3 continue donc avec bonne nouvelle et un joli et surtout encourageant -5kg sur la balance ! Plus que 7,5 à perdre d'ici 162 jours, date de l'UTMB... D'ici là, les premières échéances de triathlon ne vont pas tarder avec d'abord le 2 mai le CD de Cépoy, déclaré officiellement Championnat du monde du Meudon Triathlon avec plus de 50 Meudonnais au départ !
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Retour au ciné. Enfin ! Je n'ai pas fait dans l'original avec "La Rafle". Impression mitigée. C'est du bon cinéma sans aucun doute. Le film a aussi le grand mérite de revenir sur une page marquante de l'histoire de France avec en plus une vraie légitimité et fidélité historiques semble-t-il. Le bémol est sur la volonté de vouloir à tout prix faire pleurer le spectateur. Evidemment, ça finit par marcher mais la réalisatrice utilise pour ça des gros sabots et ne fait pas vraiment dans la finesse. Autre bémol sur l'interprétation des comédiens. Exceptés Mélanie Laurent, l'excellent Thierry Frémont (il ne joue peut-être que 3 minutes dans le film mais est sans aucun doute le plus émouvant), l'adjudant du camp et Raphaëlle Agogué (rôle de la femme de Gad Edmaleh), les autres sont très moyens. Gad Elmaleh justement, mais aussi Jean Reno, Sylvie Testud et pas mal d'autres ne sont pas très crédibles. Un des trois gosses "vedettes" est carrément mauvais. Bon, ça nous fait donc deux gros bémols mais ça reste un film à voir, pour l'histoire et surtout pour l'Histoire.