CALMEL, Mireille, Le chant des sorcières, Ed. XO 2008, 3 tomes.

Par Leojl53
Fin du XVème, dans le Vercors. Algonde, la fille de l'intendante du baron Jacques de Sassenage, seigneur du Dauphiné, et de dame Sidonie est investie d'une mission : celle que lui impose la fée Mélusine. Il y a de la prophétie dans l'air.
La première bouchée est un peu fade et puis le philtre agit. La recette est facile : une bonne cuillère de romantisme, une pincée d'amour courtois, un zeste de sexe, un filet de violence et de virilité. Ajoutez à cela, vu le titre, une pointe de sorcellerie et de magie noire, le tout émaillé de quelques mots anciens et le tour est joué.
C'est dans la même veine que Jeanne Bourin (La chambre des dames), Régine Pernoud (La femme au temps des cathédrales), Pierre Naudin (Les lions diffamés), les Peyramaure, Barret et Gurgand, Barjavel, Robert Merle, Myriam et Gaston du Béarn, Bordonove et consorts... mais qui peut encore se vanter d'avoir lu ces auteurs ? C'est du genre historique mais sans faire beaucoup d'histoires.
Plaisant, charmant, distrayant, pas vraiment original mais les trois tomes plairont d'abord aux gentes dames et damoiselles.