Ce mercredi 13 janvier sort sur nos écrans le dernier film de Clint Eastwood, Invictus. Ce film prétend raconter comment Nelson Mandela, nouvellement élu, premier président noir d'Afrique du Sud après l'apartheid, sut utiliser l'évènement que représenta la Coupe du Monde de rugby 1995 pour tenter de souder la nation sud-africaine.
Clint Eastwood utilise comme toujours depuis ses débuts l'émotion des sentiments humains et les hautes valeurs morales de l'homme portées à leur paroxysme. Mais nous sommes ici à l'antithèse du laconique et cynique cow-boy des grands westerns à succès de Sergio Leone ou du dur, violent et implacable inspecteur Harry. Depuis quelques films, il a tourné cette page et ne nous narre plus que des histoires qui prônent les liens de l'humanité à travers la réconciliation : réconciliation des générations dans Million dollars baby ou grand torino ou réconciliation des ennemis d'hier comme dans La gloire de nos pères ou le présent Invictus.
Mais faut-il donc attendre la vieillesse pour atteindre à la sagesse. L'humanité, à l'échelle de la planète, est encore jeune. Puisse-t-elle utiliser cette sagesse à bon escient pour qu'elle connaisse un futur, radieux si possible malgré les difficultés qui s'annoncent.