Les séances d'étalonnage, démarrent toujours par une sorte de rituel autour de la lumière. Fermer les volets. Fermer les portes. Fermer l'halogène. Moduler le variateur de la lampe près de moi. Obscurité sereine, avec juste la lumière diffuse des néons blanc lumière du jour derrière les écrans. Il y a une sorte de détachement du monde, une sorte d'ascèse monacale (le gris du mur en face de moi est un rappel parfait de l'austérité Cistercienne ! :-)) ).Le silence se fait. En fait les deux silence se font. L'un est le silence du son, l'autre le silence de la couleur, celle de l'au-dehors. Ce monde extérieur qui disparaît, s'efface, s'oublie. Et c'est dans ce double silence, dans cette intériorité que démarre l'étalonnage, une descente en apnée dans la couleur. Et l'on reviendra à la surface des couleurs du monde pour respirer un instant, pour mieux replonger. L'obscurité de la salle d'étalonnage me rappelle celle du labo photo, en fait ces deux endroits sont des endroits de créativité, de naissance de l'image.
Les séances d'étalonnage, démarrent toujours par une sorte de rituel autour de la lumière. Fermer les volets. Fermer les portes. Fermer l'halogène. Moduler le variateur de la lampe près de moi. Obscurité sereine, avec juste la lumière diffuse des néons blanc lumière du jour derrière les écrans. Il y a une sorte de détachement du monde, une sorte d'ascèse monacale (le gris du mur en face de moi est un rappel parfait de l'austérité Cistercienne ! :-)) ).Le silence se fait. En fait les deux silence se font. L'un est le silence du son, l'autre le silence de la couleur, celle de l'au-dehors. Ce monde extérieur qui disparaît, s'efface, s'oublie. Et c'est dans ce double silence, dans cette intériorité que démarre l'étalonnage, une descente en apnée dans la couleur. Et l'on reviendra à la surface des couleurs du monde pour respirer un instant, pour mieux replonger. L'obscurité de la salle d'étalonnage me rappelle celle du labo photo, en fait ces deux endroits sont des endroits de créativité, de naissance de l'image.