Parfois les Courts Métrages relèvent plus de l'A.R.N (Atelier de Réparation Numérique) que de l'étalonnage !!!
L'histoire est là, la réalisation est là, les acteurs sont là, le cadre est là , mais la lumière, elle, n'y est pas (ainsi que le Directeur de la Photographie !)
Balance des blancs hasardeuse, haute lumière cramée, ombres non débouchées, face à cette hécatombe de la lumière, difficile de ramener à la vie cette lumière, de lui insuffler une beauté perdue.
Loin de moi l'idée de jeter la pierre aux Réalisateurs de CM, ils font avec le peu de moyens qu'ils ont, et la chose primordiale est de faire, être dans le mouvement, avancer.
Non ce qui me trouble, c'est que la lumière semble être la dernière roue du carrosse, alors que c'est par elle que l'image née, qu'elle est l'essence de la vision, l'esthétique de la narration.
Et ce qui m'étonne c'est d'imaginer que l'étalonnage pourra résoudre cette absence de lumière ou l'absence de sa maîtrise. Comme si le numérique était doué d’un pouvoir magique qui ferait ressusciter des morts la lumière !