Dernièrement pour un client j’ai eu à faire un montage/habillage (il faut bien vivre !) d’une dizaine de vidéos provenant de différentes agences, et toutes évidement dans le domaine de l’institutionnel.
Aucune étaient étalonnées. Toutes comportaient des balances de couleur à corriger, des gamma à reprendre, des noirs à revoir. Une image fade, sans saveur. Des images incomplètes en quelque sorte, et qui paradoxalement sont censées transmettre un message. Comment cette incomplétude peut elle être gage de la pertinence de la communication ? Comment se satisfaire d’une image qui ne contribue pas au sens ? Comment donner à voir une image sans finition ?
Ne pas être conscient que l’image tournée est brute, et que l’étalonnage (pas le filtre “Etalonnage 3 voies’ dans FCP, mais un «vrai» étalonnage !! ) est une nécessité pour la qualité du message à transmettre, relève du bon sens et non d’un jugement élitiste sur la qualité de l’image. Cette perception que l’étalonnage est superflu, inutile, dispendieux est d’autant plus obsolète que des plate-formes comme Color permet un étalonnage de qualité sans grever le budget de post prod, permettante de passer de color horribilis à color bellus :-)
et d'avoir, enfin, une image digne du message à transmettre, même dans la video institutionnelle.