TITRE : Paddy Clarke ha ha ha
ÉDITEUR : Robert Laffont
RÉSUMÉ : Paddy Clarke, dix ans, raconte sa vie au jour le jour entre l’école, la maison et sa bande de copains. Il passe son temps à imaginer les coups les plus tordus possibles. La vie est une longue suite d’exploits, de défis et d’aventures vécus dans les chantiers des nouvelles maisons en construction, les boutiques de Barrytown ou les terrains vagues.
À la maison, Paddy perçoit les tensions entre ses parents. Il surprend des échanges qui l’inquiètent, anticipe les humeurs changeantes de son père, les silences de sa mère. Mais il oublie tout dès qu’il file rejoindre ses complices.
Dans la bande, il y a Kevin, le dur, les frères O’Connell, Liam et Aidan, dont la mère est morte et le père force sur la bouteille, et Ian McEvoy, le souffre-douleur. Paddy emmène son petit frère, qu’il appelle Sinbad, partout avec lui. Il le brutalise et l’adore tout à la fois.
Les sensations, les pensées et le langage de l’époque sont saisis avec justesse, dans une économie de moyens qui fait la force de l’histoire. Dans ce roman attachant, Paddy est à cheval entre enfance et adolescence, tendresse et cruauté, intelligence et stupidité, pour le meilleur et son contraire.
Ce livre a fait l’objet d’un partenariat. Voici ce que les blogueurs en ont pensé :
Aproposdelivres : « Un livre qui est un retour en enfance et qui m’a fait penser à la fois au Petit Nicolas ou à la Guerre des Boutons, un livre drôle et réaliste avec des personnages très attachants. »
Calypso : « Mais ce serait mentir que de dire que j’ai apprécié ce roman pourtant bien écrit et qui m’a valu quelques sourires. Je me suis en effet vite lassée des aventures du jeune Paddy Clarke et de la narration à la première personne. »
Canel : « Cette immersion dans l’Irlande des années 1960 restera un souvenir de lecture plaisante, sans plus, entre humou, longueurs, émotion. Je ne pense pas lire d’autres ouvrages de cet auteur. »
Melmelie : « Partagé entre l’amusement et l’émotion, le lecteur ne peut que se projeter tout entier dans cette résonance particulière que Roddy Doyle sait donner à la couleur du monde ; sans jamais basculer dans le pathétique, ni la mièvrerie, ni dans les bons sentiments, l’auteur peint la vie telle qu’elle est, et l’amertume qui se glisse au creux des pages n’est jamais bien loin d’un éclat de rire. »
Bientôt le billet de Jennifer.
Merci aux Editions Robert Laffont !