"La CGT de Corse ne peut accepter les accusations violentes et mensongères de M. FRANCISCI. Tout d’abord, nous rappelons que la CGT est un syndicat indépendant qui n’a donné aucune consigne de vote. Pour autant, personne ne peut nier que les résultats du 14 Mars traduisent un fort
mécontentement des politiques économiques et sociales menées par le Gouvernement et la CTC.
On veut faire payer aux seuls salariés et retraités les conséquences d’une crise sociale dont ils ne sont pas responsables. Concernant la question du transport, contrairement à ce qu’affirme M. FRANCISCI, la CGT n’a qu’un seul objectif qui est de défendre l’emploi et le service public. Nous n’acceptons pas que les amis de M. FRANCISCI (Butler Capital) aient fait en quelques semaines un bénéfice de 65 millions d’€uros en achetant puis en revendant la SNCM. Nous n’accepterons jamais que les fonds publics soient dilapidés en finançant des compagnies low-cost dont les sièges sont installés dans les paradis fiscaux, qui sacrifient l’emploi local et qui, notamment dans le maritime, vont entraîner la fermeture de l’école de marine de Bastia.
M. FRANCISCI pense qu’en défendant l’emploi public, notamment dans les écoles ou les hôpitaux, la CGT privilégie quelques « chanceux ». Combattre les choix du Gouvernement qui suppriment chaque année près de 150 emplois dans la fonction publique en Corse, n’est pas défendre quelques chanceux, mais permettre aux jeunes Corses de trouver un emploi qualifié et utile sur l’île et
aider au développement économique. Il n’est pas étonnant qu’avec de tels propos et de telles analyses, les idées et les amis de M. FRANCISCI soient sanctionnés à l’occasion de ces élections"
La CGT de Corse