Je me suis alors posé la question de savoir, si le cœur de toutes les filles vivaient dans leurs vagins ? Celles pour qui le cœur n’y serait pas hébergé, sont-elles plus fortes ou déjà plus déçues par la vie ?
J’ai pour ma part tenté l’expérience : avoir des relations à court terme, sans attachement. Loupé…
Car même si je ne parlerais pas d’amour, il semblerait que la stimulation de mon vagin envoie des décharges à mon cœur qui fassent que ce dernier, frémisse assez rapidement pour celui qui a déclenché la dite stimulation. je le répète, je ne parle pas d’amour, mais d’attachement assez rapide.
On en arrive alors à la question de la dépendance affective.
Pourquoi certaines arrivent à vivre ce genre de relation sans problème, là où d’autres s’attachent plus (trop?) rapidement ?
Est-ce les premières, qui sous couvert d’indépendance revendiquée, ont ce genre de relations qui leur permettent de ne pas avoir à toucher à un problème ou une blessure plus profonde ?
Ou est-ce les secondes qui, à cause d’une carence affective/amicale/familiale, se mettent à frémir dès les premiers contacts ?
Après combien de rendez-vous ou de temps passé ensemble, semble-t-il « normal » de commencer à vibrer pour quelqu’un?
Autant de questions que je me pose en ce moment. La réflexion est donc riche… Mais plus le temps passe et plus je me dis que le tout n’est pas de chercher une normalité, mais plutôt d’être au clair avec soi-même. Avoir besoin d’une béquille affective (à condition que ce ne soit qu’à un moment donné et passager) ce n’est pas non plus une tare. Encore faut-il en avoir conscience et se pencher sur la question au moment où l’on se sent prête.