Pourtant, Le Léopard oeuvre dans le roman humoristique, avec pour preuve le Dada Vinci Code ou C'est pas sorcier, Harry !, des oeuvres qui n'ont pas fait sourciller ni les uns ni les autres. Mais en s'attaquant à T*nt*n (nous prenons nous aussi des pincettes pour éviter les retombées radioactives), passé lui aussi à la moulinette de la parodie, voilà que Moulinsart riposte. Gordon Zola est un dangereux personnage, qui parasite l'oeuvre originale.
« Voilà, la messe est dite, une fois de plus Moulinsart va gagner avec la complicité des tribunaux ! Une justice à deux vitesses qui ne respecte que l’argent du fait de son inertie. L’appel du jugement ne sera pas rendu avant plus d’un an… » Autrement dit, la ruine pour l'auteur, la maison et la fin des aventures de Saint-Tin, écrasées « par la puissance du fric et de l’arrogance, de l’impunité et de l’incompétence », enrage l'éditeur.
Au pays des héritiers cupides, le sens de la passion et de la création n’existe pas… Il est simplement dommage que la justice de la nation des « droits de l’homme » laisse toujours la parole haute aux mercantiles de tout poil.
Mr Rodwell pourra dormir sur ses deux oreilles… et sur le pactole amassé grâce au génie d’un artiste qu’il n’a jamais connu.