A ma droite le poids lourd de la critique, celui pour qui les homosexuels c'est que des pédés, le couillu de la critique...d'avant guerre, j'ai nommé leeeeeeeeeee Stalker.
Dans les autres coins celui qui ne sait pas dire non à la discussion, l'ibère car il n'est pas libraire, celui qui se place du côté des barbares...Faustoooooooo !
Et enfin celui qui ne préfèrerait pas et qui pourtant préfère, le bouffeur de pavés au petit déjeuner...il ne ferme jamais les yeux, j'ai nommé Bartlebyyyyyyyyyyyyyyy
La discussion est animée cette semaine sur la toile, cela se passe sur trois sites par un dialogue entre trois antagonistes, la crème du catch littéraire.
C'est tendu, vif, houleux et véritablement passionné.
Préface
première partie
deuxième partie
troisième partie (à venir vendredi).
Les théories s'avancent, ça discute sec son bout de jambon.
Toutefois dans leur recherche de la différence entre écrivains de littérature et plumitifs il je suis étonné de constater qu'il n'existe pour eux pas d'autre alternative. Ils avancent Faulkner McCarthy, Bolano contre Nothomb et Musso. Entre il n'existe rien. La littérature est étrangement partagée entre boue et sublime.
Mais que se passerait t-il si le prochain roman de Marc Lévy était un grand livre ?
Quelle serait la révolution si effectivement et indéniablement Un deux toi (c'est le titre) était une pierre angulaire à la manière de L'éducation sentimentale, une révolution dans l'analyse du sentiment amoureux en ce début de vingt et unième siècle, que se passerait-il si Un deux toi venait à être de la même trempe que Conrad ou Dostoievski...
Si Marco nous donnait à lire quelque chose de vraiment nouveau, de fort, de grand....
Les théories de nos trois catcheurs tiendraient elle devant cela...
soudain un bloc d'abîme. ..
Lisez plutôt.
Pour être plus sérieux, il faut avouer que la discussion se fait dans le respect et c'est déjà bien encourageant. Chacun avance sa façon de voir et de concevoir l'art délicat de la critique sur le nouveau support qu'est internet.
On va pas se plaindre quand on nous donne matière à réfléchir.
PS. J'ai eu l'idée de faire de Marc un écrivain par la lecture d'une nouvelle de Martin Amis Nouvelle carrière (in Eau lourde et autres nouvelles, Gallimard)...tout bonnement extraordinaire.