Cette année encore, le programme culturel est juste (trop dare, diraient certains énergumènes, mais moi je reste sobre) formidable.
Fin 2009, Souchon (les mauvaises langues me disent que j'ai des goûts de vieux, mais ceux-là ne connaissent rien et ne comprennent rien à rien)... et ce fut un pur bonheur : un peu comme si un de vos potes (hé oui, dès qu'on travaille avec des djeunz le vocabulaire s'en ressent...), les vrais, ceux que vous connaissez depuis toujours, venait vous faire un petit spectacle dans votre salon. C'est drôle, très pro, très sobre, très enjoué, très familial, un doux mélange entre nouvelles et anciennes chansons, entre nostalgie ("c'est déjà ça", un grand moment) et légèreté (et oui, vous aurez le droit de hurler sur "Passez votre amour à la machine", pur moment jubilatoire, il faut bien le reconnaître)...
... Et hier, Renan Luce... Il faut dire que lui et moi (enfin, lui, il n'est pas vraiment au courant, mais on va faire comme si), c'est une vieille histoire. Première rencontre, il y a déjà quatre ans aux Folies Bergères, il faisait la première partie de Bénabar, et là coup de coeur, direct ! Je craignais d'être déçue, mais que nenni ! C'était juste génial de simplicité que ce soit lui et ses musiciens ou les décors (tout en noir et blanc, dans une ambiance de vieux dessin-animé)... Deux heures de folie, gaies, entraînantes (on ne s'ennuie pas une seule seconde), drôle... Si vous pouvez et que vous aimez, précipitez-vous !