Bordeaux doit passer

Les girondins reçoivent ce soir les grecs de l’Olympiakos avec une chance unique de rejoindre le très haut plateau européen. Les hommes de Laurent Blanc s’avancent avec un but d’avance et on ne voit pas comment ils pourraient laisser filer l’occasion. Reste à ne pas se mettre en danger en concédant un but rapidement.

Vainqueur en Grèce, Bordeaux n’a toutefois pas une marge énorme. Si la partie a globalement été maîtrisée, un nul n’aurait pas été scandaleux et sans une parade miraculeuse (et chanceuse) de Carasso il y aurait eu 1-1.

Mais pourtant, personne ne semble inquiet…sauf Laurent Blanc qui a mis en avant les difficultés actuelles de son équipe pour mieux réveiller ses hommes. Inquiétant en Ligue 1, Blanc confirme que Bordeaux ne gère plus le ballon comme avant. Mais plus important, il fustige le comportement de certains qui ne se font pas assez mal pour récupérer le ballon. Fernando et Gourcuff, c’est pour vous.

Les deux hommes formeront pourtant un milieu de terrain habituel. La seule nouveauté c’est Sané qui prendra place en charnière pour compenser le suspension de Planus. Un Sané dont Blanc dit qu’il « n’est pas loin d’être mon meilleur défenseur en ce moment ». Ce fera plaisir aux autres sachant que Sané n’est même pas défenseur.

Les grecs sont nuls à l’extérieur

En face on avait trouvé une équipe assez solide défensivement autour d’un Olaf Mellberg pas gêné du tout par Marouane Chamakh. Le plus point faible des grecs c’est l’animation offensive. Aucun joueur ne semble capable de transformer le jeu, de l’accélérer. Lua-Lua a bien sa puissance mais la créativité manque clairement à cette formation.

Et puis, il faut quand même dire que l’Olympiakos est absolument nul hors de ses bases. 2 victoires en 52 déplaçcements de LDC, c’est catastrophique. Incapable de s’imposer, c’est une victime idéale. La puissance bordelaise et une concentration un peu perdue en championnat devraient suffire à passer ce tour qui a mis en avant le grand luxe de finir 1er de sa poule.

Bordeaux a une chance à ne pas laisser passer. Jouer l’Olympiakos c’est un miracle à ce niveau. Demandez donc à l’Inter obligé de se coltiner Liverpool, Manchester et Cheslea ces 3 dernières années à ce stade de la compétition.

Deux clubs français en quart? Oui, et ca va être très sympa.

Lech Makaay