Le nucléaire, une solution pour lutter contre le réchauffement climatique
Nicolas Sarkozy à la conférence internationale sur l'accès au nucléaire civil, le 8 mars 2010
Le Gouvernement a décidé de diffuser le plus largement possible dans le monde les avantages du nucléaire. Ce n'est pas par hasard. Ni sans risques.
Face à l'épuisement des énergies fossiles et au réchauffement climatique lié à l'activité humaine, l'énergie nucléaire présente un avantage considérable : elle n'émet pas de gaz à effet de serre.
Par ailleurs, et cela n'a pas échappé à Nicolas Sarkozy, elle pourrait rapporter gros à notre pays, l'un des leaders mondiaux de cette technologie. Alors pourquoi ne pas la développer davantage encore, en France, et partout dans le monde? Pourquoi ne pas aider tous les pays à se la procurer ? Elle permettrait de remplacer le pétrole, le charbon et le gaz, de réduire les émissions de CO2 et de continuer à consommer sans frein pour assurer la croissance économique dont le capitalisme a impérativement besoin.
Que du plus !
La France compte un parc important de centrales nucléaires, construites il y a plus de trente ans et toujours en fonctionnement, sans qu'il y ait eu d'accident grave... Elle est ainsi bien placée, avec le groupe AREVA, pour exporter son savoir- faire et faire rentrer beaucoup de devises...
Nicolas Sarkozy a donc demandé que soit organisée une Conférence Internationale sur l'accès au nucléaire civil avec pour objectif de " diffuser le plus largement possible dans le monde les avantages de la technologie nucléaire à des fins pacifiques ". Ce qui fut fait le 9 mars à Paris au siège de l'OCDE.
Ses objectifs sont clairs et pleins de bonnes intentions :
-contribuer à la réduction des inégalités d'accès au développement grâce au nucléaire : " tous les pays ont un droit égal au développement et à la croissance. Tous ont un droit égal à l'énergie qui en est la condition." a-t-il souligné ;
- pousser les Institutions financières internationales à financer les projets nucléaires civils ;
-faire bénéficier les programmes nucléaires du dispositif de crédits carbone à partir de 2013 ;
-développer la formation des ingénieurs et techniciens français et étrangers en créant un Institut International de l'énergie nucléaire et des centres de recherche offshore en partenariat avec différents pays (Jordanie, Chine pour commencer ...).