De plus en plus couramment pratiquées par les grandes entreprises et les pouvoirs publics, les simulations de crises peuvent parfois connaître des bugs révélateurs… C’est la mésaventure qui est arrivée hier à la SNCF en publiant par erreur sur son site Web un faux communiqué annonçant 102 morts et des centaines de blessés dans l’explosion d’un TGV. Le communiqué faisait partie d’un exercice de simulation d’une catastrophe et n’était pas destiné à être porté à la connaissance du public.
On peut tirer différents enseignements de cette bavure communicationnelle. Que les simulations de crises peuvent parfois connaître des emballements intempestifs. Qu’il faut se méfier de la communication électronique, de ses bugs et de sa vitesse de propagation.
Mais la fausse catastrophe d’hier nous a apporté une… véritable information. Nous savons maintenant que la SNCF considère comme possible, sinon probable, une catastrophe dramatique et de grande ampleur dans un TGV. Nous voilà prévenus.