Aujourd'hui, c'est l'union des écrivains et écrivaines québécois qui tire de nouveau la sonnette d'alarme, pour appuyer les protestations de l’Association des libraires du Québec et à The Canadian Booksellers Association. (voir nos actualités en rapport juste là, sur la droite)
Selon lui, la requête formulée par Amazon et que le gouvernement canadien doit encore valider (ou non) présente bien évidemment des risques tangibles pour la librairie indépendante du Québec, « alliées majeures dans la diffusion de la littérature québécoise ». De plus, Amazon et sa logique expansionniste grandissante prendraient une part plus importante encore sur le marché du livre au Canada. Cette dernière « ne saurait être garante d’une saine diversité culturelle ni de la défense adéquate de la culture québécoise contre l’envahissement des produits culturels étrangers, particulièrement américains ».
Redoutant l'effet pervers constaté aux États-Unis, qui a conduit à la fermeture de plusieurs établissements, de même qu'au Canada, encore protégé cependant, l'UNEQ avertit que si le gouvernement donnait son aval, se serait la porte ouverte à toutes les fenêtres. Ainsi, ils redoutent que « l’installation d’un nouvel entrepôt au Canada ne lui permette de dicter encore plus ses conditions aux divers intervenants de la chaîne du livre : auteurs, éditeurs, distributeurs et libraires ».
Et l'UNEQ d'en appeler que ministre du Patrimoine canadien, James Moore, pour rejeter la demande du cybermarchand, et « empêcher son installation physique en territoire canadien ».
De son côté, Amazon a dernièrement répondu aux critiques, en avançant que cet entrepôt permettrait de réduire les coûts des frais de livraison, tout en créant des emplois. Évidemment.