Les conditions de déploiement de la fibre optique avaient soulevé le débat entre l’ARCEP et France Telecom. Il semblerait bien que l’opérateur historique a fini par se plier aux recommandations de l’autorité.
Pour resituer le contexte, le point de discorde portait sur la mise en place d’un système de mutualisation (multifibres) dans les zones densément peuplées. A travers ce système, l’ARCEP envisageait d’imposer à l’opérateur dominant, France Telecom, de préinstaller dans les immeubles qu’il équipe des fibres supplémentaires réservées à ses éventuels concurrents. Bien entendu ce n’est pas avec le sourire que l’opérateur a accueilli la nouvelle.
Après une lutte de longue haleine, France Telecom revient sur sa position et accepte la décision. Pourquoi ce changement radical ? Il y a, bien évidemment, une raison à tout cela. La répartition des coûts de câblage des immeubles entre opérateurs a en effet été modifiée.
Au lieu de les partager entre tous les opérateurs, l’autorité a finalement décidé que les coûts du multi fibrage seraient à la charge totale des opérateurs l’ayant demandé.
Autrement dit : si l’opérateur d’un immeuble propose une fibre unique, mais que d’autres lui demandent la pose de plusieurs fibres, l’opérateur d’immeuble n’aura pas à en subir les surcoûts. Ce qui correspond exactement au cas de France Telecom.