Magazine Amérique latine
Je dois juste être maudite, ou pas douée car mon ancien blog a été lâchement piraté par une bande d'anglo-saxons sans pitié... Résultat, me voilà obligée à recommencer un nouveau blog, cette fois-ci chez un autre hébergeur, j'ai bon espoir que cette fois ci aucun hacker ne vienne fourrer son gros nez de geek dans mes affaires, prions pauvres pêcheurs.
Ici la vie suit son cours, je me suis donc arrêter à l'épisode du Starbucks, et je vais éviter de repartir sur un autre post "I LOVE STARBUCKS" mais plutôt me lancer pour vous parler de littérature. Je viens de terminer "Un Roman Français" de Frederic Beigbeder. Je l'avais acheté à l'aéroport de Roissy car j'avais vu la jolie bande rouge du lauréat 2009 du prix Renaudot. Je l'ai aussi acheté parce que pour le moment Beigbeder ne m'a pas souvent déçu et j'aime bien son petit côté littérature du "parler", pas de grands mots philosophiques, pas de citations ou auteurs à rechercher en plein de milieu de chapitre. Bref, une littérature à ma hauteur! En effet, après toutes ces années de lectures obligatoires de grands auteurs, on perd vite le plaisir de lire des petites choses toutes simples. Et donc, la quatrième de couverture ne m'a pas du tout mais alors pas du tout emballée. Mais une fois de plus, j'avais 12 heures d'avion et c'était ça ou un choix inédits de romans de Barbara Cartland ou Dan Brown...
Et chose rare, dès les premières lignes, je suis séduite. J'aime la façon qu'il a d'écrire, peut être parce que je trouve que c'est sans prétention, loin du dandy qu'il est dans la vie ou du moins à la ville. BREF, le livre se construit autour de deux récits, le narrateur est le même, Beigbeder lui même mais il évoque d'un côté son présent (la cellule où on le retient en garde à vue pour usage de stupéfiant sur la voie publique) et son passé, ses souvenirs, vagues ou moins vagues, drôles ou moins drôles et j'ai aimé. Car on est loin de l'autobiographie ennuyeuse à mourir, chronologique et forcée. Ici tout se mélange, date, âge, lieux, et pourtant on s'y retrouve. A lire donc, mais il ne faut pas pour autant attendre quelque chose de grandiose où notre réflexion bouillonne et palpite tel dans un Borges ou autre Dostoïevski mais juste un bon livre pour passer le temps ou s'occuper un instant.