Et d’ajouter: il faut
“rendre constructible les zones inondables“. L’ancien avocat spécialisé en droit immobilier expliquait: “Pour libérer l’offre il faut déréglementer, élever les coefficients d’occupation des sols et rétablir la continuité du bâti dans les zones denses, permettre à chaque propriétaire d’une maison individuelle de s’agrandir, d’ajouter une pièce ou un étage, rendre constructible les zones inondables pour des bâtiments adaptés à l’environnement et au risque, utiliser les interstices, les délaissés d’infrastructures…”Sur France Info, Cécile Duflot rappelait également que Sarkozy lui-même, en pleine campagne présidentielle, avait préconise un assouplissement de la Loi littoral[*]...
Aujourd'hui, virage à 180° : "Là où il y a un risque mortel, personne ne reviendra", a prévenu Sarkozy dans un discours prononcé devant les secouristes, au conseil général de Vendée à La Roche-sur-Yon. Il a demandé "aux préfets et aux maires concernés de prendre sans délai les mesures destinées à éviter la réoccupation à des fins d'habitation" des sites qui ont été inondés.[*]
Bref, le bilan effroyable de la tempête a fait évoluer son discours. Un peu de la même façon que la crise financière a transformé le très libéral candidat Sarkozy en un président ardent défenseur de l'intervention de l'Etat dans l'économie.
L'ecologie n'est "peut être" ni de gauche ni de droite, mais ce qui est sûr c'est qu'elle ne peut être pragmatique...