George Simmons, comédien comique à succès, apprend qu’il est atteint d’une maladie mortelle et rare. Alors qu’il traverse une période de bilan sur sa vie, sur la femme qu’il a laissée partir en particulier, il se lie avec Ira, comique débutant, qu’il embauche d’abord pour lui écrire des sketchs, puis pour l’assister au quotidien.
J’ai finalement décidé de voir ce film récemment, après l’avoir raté en salles, juste pour voir Jason Schwartzman, qui depuis que j’ai découvert sa musique, a encore plus ma sympathie qu’avant. (Bon, cela dit, on le voit très peu ici.)
Dernier film en date de Judd Apatow, il est réputé pour être un peu différent des autres, plus grave, moins potache. On reste tout de même toujours dans le domaine des personnages qui sont encore avec un (gros) pied dans l’adolescence, que ce soit au niveau de leur mode de vie ou au niveau de leur maturité sentimentale.
Adam Sandler ne cherche pas à rendre son personnage plus sympathique qu’il ne l’est, et ça, c’est un bon point. Seth Rogen, aka « Mantis« , dans le rôle du jeune comique, s’en sort beaucoup mieux, avec sa sensibilité un peu à part, son empathie qui rentre parfois en conflit avec sa morale. Ses colocataires (Jonah Hill et, donc, Jason Schwartzman), sont assez drôles et leur relation est presque émouvante, entre les tensions qui, fatalement, les déchirent, et l’amitié qui les lie malgré tout.
La meilleure performance est quand même livrée, et de loin, par Eric Bana, qui force pour l’occasion un magnifique accent australien, et qui s’en donne à cœur joie dans le rôle de ce mari un peu frustre, mais enthousiaste et direct, et assez touchant dans sa relation à sa famille, à ses enfants.
C’est, comme toujours, trop long, mais disons que c’est un peu moins poussif que 40 ans…, ou que Sans Sarah…, et que la majorité de ses productions / scénarios.
Néanmoins, ça n’a pas été pour moi la révélation que ça a été pour d’autres.
Un bon point pour la scène avec le médecin suédois, qui m’a fait sourire.