J'ai testé le "meilleur poulet rôti du monde"!

Par Eric Bernardin

Il y a quelques mois, j'avais lu un billet d'Estelle qui nous livrait la recette du "meilleur poulet rôti du monde". Rien que ça... Son créateur est Thomas Keller, reconnu comme l'un des meilleurs chefs des USA. C'est d'une simpicité tellement enfantine qu'on se demande pourquoi tout le monde ne cuit pas son poulet ainsi :oS Bref, il fallait essayer pour vérifier si elle était si géniale que ça, cette recette!

Contrairement à la recette, je n'ai pas lavé le poulet. Comme l'ont dit certaines personnes dans les commentaires du blog d'estelle, c'est de l'hygiène à l'américaine. Je me suis contenté de l'essuyer avec un sopalin pour retirer les moindres traces d'humidité: il n'y en avait guère pour tout dire.

Je l'ai ensuite massé avec du sel "normal" (va trouver du sel kasher...) et un peu de poivre. Et puis au four à 230° pour une heure 10 (mon poulet faisait 2kg). J'ai peut-être fait une erreur en le mettant d'abord sur le ventre. j'ai dû le mettre sur le dos au bout d'une demi-heure parce que la peau était déjà bien cuite. Résultat : j'ai le ventre bien croustillant et le dos un peu détrempé par le jus de cuisson.

Comme indiqué, j'ai laissé reposer la bête 10-15mn dans le four ouvert. Et il n'y avait plus qu'à déguster avec une bonne salade: le poulet est vraiment excellent, la cuisson parfaite. La peau craquante à souhait. Un régal! Et tout ça sans graisse rajoutée: merci chef!

Avec ce poulet, un Château Lavillotte, un cru bourgeois de Saint-Estèphe: son nez est très fin évoque le cassis, les épices, le cigare et la terre humide. La bouche est ronde, ample, et d'une grande fluidité: matière souple, tannins soyeux; ça glisse tout seul dans le gosier! Equilibre et fraîcheur sont les maîtres mots qui caractérise ce vin. Ce n'est certes pas un monstre de concentration, et c'est très bien ainsi: il est parfait pour accompagner ce poulet. Que du bonheur!