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Les 2 principales statistiques du jour sont ressorties en baisse à un niveau légèrement moins détérioré que prévu.
L'indice ZEW de
confiance des analystes financiers et investisseurs institutionnels allemands s'érode pour le 6 ème mois consécutif à 44,5 contre 45,1 le mois précédent au-dessus des 43
attendus, mais toujours au-delà de la moyenne historique située à 27,2.
Concernant l'immobilier américain, les mises en chantier ont baissé de 5,9 % le mois dernier et les permis de construire de 1,6 %. Le profil de la tendance générale (ci-dessous) n'en est pas
modifié.
→ Concernant le 'dossier grec', les marchés se sont un peu débloqués lors de l'annonce de la fin
de la mise sous surveillance de la note de crédit de la Grèce par l'agence de notation Standard & Poor's qui confirme la note à BBB+ en maintenant une perspective négative.
L'agence juge ainsi que les mesures de réduction des déficits présentées sont "adaptées" aux objectifs pour cette année.
Les annonces provenant des instances européennes et de l'Ecofin qui se tenait aujourd'hui n'ont toujours pas débouché sur des mesures concrètes. On repousse au prochain sommet des chefs d'Etat la
décision sur la possibilité pour les États de faires des prêts bilatéraux à tout autre État membre en cas de difficultés.
L'annonce de l'agence de notation a permis de détendre les taux supportés par la Grèce sur ses obligations à long terme et initié un mouvement de hausse sur les
places européennes. Le CAC 40 ne présente toutefois ce soir aucune réelle avancée sur le plan graphique avec une séance dont les cours d'ouverture et de clôture sont restés dans les anciennes
bornes du gap du 6 octobre 2008. La bourse de Paris s'offre un rebond de 1,23 %.
Autre temps fort attendu, le communiqué de la Fed est resté dans les limites déjà connues quant au
constat de l'évolution économique. La banque centrale maintient ses taux dans une fourchette de 0 à 0,25 % sans le moindre changement et les mesures exceptionnelles prises durant la crise
s'éteindront comme prévu initialement à la fin du mois en ce qui concerne le rachat d'obligations immobilières.
La seule variation dans le discours concerne la situation du chômage vis à vis de laquelle une "stabilisation" est diagnostiquée en remplacement du constat de
"dégradation" qui prévalait jusqu'ici.
Le Dow Jones gagne 0,41 % à 10 685,98 points et le S&P500 en profite pour s'extirper à la hausse avec un gain de 0,78 % à 1159,46 qui forme un nouveau record depuis 6
trimestres.