Le service minimum est mort, vive le service maximum !

Alors que les syndicalistes et autres grévistes ne regardent que derrière eux, vers leurs avantages acquis d’un autre siècle, on ne va pas leur demander d’avoir la lucidité de réfléchir à demain. Pourtant, ils devraient…

Les usagers, puisque que nous ne sommes pas des clients, n’ont pas encore pu goûter au service minimum, mais ils peuvent utiliser avec joie la ligne 14 normalement puisque totalement automatisée. Et si la solution était là, évidente sous nos yeux, et étrangement négligée par les syndicats : tout le métro automatique ?

Délirant ? Rendez-vous compte de ce que perd, chaque jour, la RATP, auxquels devront s’ajouter les frais de remise en route des machines, le coût des concessions, la perte d’image voire d’usagers, préférant d’autres moyens (vélo, scooter, covoiturage, etc…) testés lors de ces grèves. Tout cet argent perdu à cause de ce conflit social pourrait être investi dans une automatisation des lignes, qui conduirait une grande majorité des salariés à une reconversion ou au chomage… et les usagers sereinement au travail.
Si le droit de grève est un droit, il va aussi falloir qu’ils comprennent qu’en abuser aura des conséquences qu’ils n’envisagent visiblement pas du tout, et bien plus néfastes pour eux que de s’aligner sur tout le monde. Rassurez-vous, Messieurs les agents de la RATP et autres cheminots grévistes, il vous restera toujours la possibilité d’acheter un train électrique pour faire grève chez vous !