On part 10 jours en vacances et c'est la révolution du foot français !?

Publié le 16 mars 2010 par Benjphil

Tel un chat noir du foot français, il suffit que je me barre 10 jours à 7 000 bornes de Paris pour que les clubs français franchissent ce qui semble bien être un palier sur la scène européenne.

''T'as bien choisi ta semaine footballistique pour aller en vacances... Real Madrid 1-1 Lyon, Lille 1-0 Liverpool....'' Bien que me demandant si le copain qui n'a envoyé ce texto imaginait que j'étais sur une île pommé des caraïbes sans le moindre poste TV, il y avait un fond de vérité. À 7 000 bornes des préoccupations de la Ligue 1 et de la Ligue des Champions, le football français s'est très bien porté en mon absence. Deux raisons à cela : Soit il n'y aucun lien de cause à effet, soit je suis un sacré chat noir. Une idée qui peut se conforter dans la défaite 0-3 de l'équipe de mon pote Robbin la veille de mon retour en métropole (mais le week-end d'avant elle avait gagné 3-1).

Du coup, vissé au comptoir de La Playa, empilant les Carib, j'ai assisté à la qualification historique l'OL à Madrid, au succès 1-0 de Lille contre Liverpool. Des succès qui en appellent peut-être d'autres, mais l'idée est surtout de se satisfaire de voir des clubs français briller sur la scène européenne aux dépends d'équipes au palmarès étourdissant. Peut-être que le LOSC va prendre une rouste jeudi à Anfield. Certainement qu'en tirant Manchester United, l'OL ne connaîtra toujours pas la joie d'une demi-finale de C1, qu'importe. L'indice UEFA de la France pète la forme avec plus de points que l'Italie. Dans l'intervalle, la théorie du chat noir prend de l'ampleur... Le seul match au Parc que je zappe de la saison, Paris gagne 4-1 avec un triplé d'Erding. Dingue ça !

Loin d'être une première !

Alors sortons les livres d'Histoires, le chat à neuf queues et la tenue en cuir noir. Remontons à 1998, date à jamais synonyme de victoire en Coupe du monde. France-Paraguay, but en or de Laurent Blanc, je suis en Grèce. France-Italie et victoire aux peno, je suis de retour à Paris. Victoires contre la Croatie et la Brésil, je suis en Allemagne ! Deux ans plus tard, pour l'Euro 2000, je suis à Toulouse pour le quart de finale contre l'Espagne. À Tenerif pour la demi contre le Portugal et la finale contre l'Italie. Par contre en 2000, 2004 et 2006, je ne quitte pas Paris. Faut-il trouver une intrigue quelconque à ce que la performance d'une équipe française (ou de France) soit manifeste que lorsque je suis éloigné du sol natale ? Faut-il de facto organiser une grande levé de fonds afin de m'envoyer en Polynésie durant le prochain mondial ? Au contraire, faut-il arrêter de réfléchir sur du vent et n'y voir qu'une succession d'épisodes hasardeux sans aucun rapport ? Le plus déroutant, c'est que je ne pourrais même pas tirer un conclusion en juin prochain de l'élimination de la France par le Nigeria en huitième de la coupe du monde. Ce sera toute évidence la faute de Raymond et de ses joueurs nullisimes !