« désobéisseurs ». L’enseignant n’enseigne plus, il n’est plus qu’un simple animateur ! On est bien loin de ce que la société demande à l’Education Nationale et on frémit du risque que ces hommes et femmes font courir aux enfants. La liberté pédagogique est une nécessité, mais celle-ci ne peut aller jusqu’à la négation du rôle de l’enseignant. La justification ultime avancée par les « désobéisseurs » est qu’il est justifié qu’un enseignant ne respecte pas les directives de son ministère pour ne pas être « rabaissé » au rang d’automate. Lorsque l’on sait que, par bonheur, ces « désobéisseurs » ne représentent que 1% du corps enseignant public (ce qui fait quand même près de 7000 personnes), il est alors insultant pour les 99% restant d’être traités « d’automates » par leurs confrères, c’est-à-dire d’individus sans conscience ni intelligence. Cette « résistance » pédagogique n’est-elle pas uniquement l’expression d’un rejet compulsif d’un gouvernement de droite ? La politique n’a-t-elle pas abusivement remplacé le devoir pédagogique ? Alors, messieurs les « désobéisseurs », ayez le courage de démissionner ! C’est la seule façon de donner une certaine crédibilité à vos discours.
« désobéisseurs ». L’enseignant n’enseigne plus, il n’est plus qu’un simple animateur ! On est bien loin de ce que la société demande à l’Education Nationale et on frémit du risque que ces hommes et femmes font courir aux enfants. La liberté pédagogique est une nécessité, mais celle-ci ne peut aller jusqu’à la négation du rôle de l’enseignant. La justification ultime avancée par les « désobéisseurs » est qu’il est justifié qu’un enseignant ne respecte pas les directives de son ministère pour ne pas être « rabaissé » au rang d’automate. Lorsque l’on sait que, par bonheur, ces « désobéisseurs » ne représentent que 1% du corps enseignant public (ce qui fait quand même près de 7000 personnes), il est alors insultant pour les 99% restant d’être traités « d’automates » par leurs confrères, c’est-à-dire d’individus sans conscience ni intelligence. Cette « résistance » pédagogique n’est-elle pas uniquement l’expression d’un rejet compulsif d’un gouvernement de droite ? La politique n’a-t-elle pas abusivement remplacé le devoir pédagogique ? Alors, messieurs les « désobéisseurs », ayez le courage de démissionner ! C’est la seule façon de donner une certaine crédibilité à vos discours.