Qu’est-il arrivé au caporal Cuckoo ? Par Gerald Kersh
Le paquebot Queen Mary quitta Greenack à destination de New-York le 6 juillet 1945. Il y avait à bord 14 000 hommes, quelques dames et un chien qui monta à bord dans un état déplorable. Il avait été sauvé de la mort par un jeune officier. Le 11 juillet quand le Queen Mary accosta à New-York le chien allait mieux. Le narrateur se trouvait à bord également. Il évoque le caporal Cuckoo. C’était un homme blond de taille moyenne mais solidement bâti. Il boîtait un peu de la jambe droite. Il avait une longue cicatrice au visage. Il devait avoir 35 ans. L’alcool était interdit à bord mais le narrateur avait réussi à en introduire secrètement. Il lisait Villon et buvait quand Cuckoo l’aborda. Ils bavardèrent. Cuckoo venait de New-York et Kersh, le narrateur, de Londres. Cuckoo révéla que son vrai nom était Lecocu. Il voulait cultiver des fleurs et élever des abeilles et des poules. Cuckoo montra à Kersh ses autres cicatrices sur son torse et son cou. Kersh réalisa que Cuckoo arait dû être mort après toutes ces blessures. Cuckoo avoua avoir 438 ans. Il avait participé à la bataille de Turin quand il s’appelait Lecoq en 1537. Il avait été gravement blessé à la tête et Ambroise Paré l’avait soigné. Il était entré dans l’armée car tout le monde se moquait de lui après que sa femme l’avait cocufié. Kersh ne comprenait pas pourquoi Cuckoo n’avait pas acquis de la sagesse en 500 ans mais Cuckoo n’avait jamais aimé lire et il était toujours resté soldat. Le rêve de Cuckoo c’était d’avoir une boîte à Broadway. Cuckoo était resté un mois chez Paré. Paré voulait savoir comment il avait pu guérir. Les os de son crâne s’étaient ressoudés alors que le médecin n’avait fait que mettre son digestif sur la blessure de Cuckoo faute de mieux. Le digestif n’était autre que du jaune d’oeuf, de l’essence de roses et de la térébenthine. Cuckoo savait que le digestif de Paré avait un autre ingrédient et il voulait le connaître pour le fabriquer et devenir riche. Alors Cuckoo prit le carnet de notes de Paré. Après quoi, il se bagarra avec un homme pour une femme et le tua. Son ennemi l’avait tailladé de l’oeil à la nuque. Mais sa blessure cicatrisa en une nuit. Il fut mordu par un chien et cicatrisa rapidement grâce au digestif miracle de Paré. Il partit pour Paris pour pouvoir trouver quelqu’un de confiance car il ne savait pas lire et voulait savoir ce que Paré avait écrit sur son carnet de notes. C’est un étudiant qui l’aida. Le dernier ingrédient était le miel. Voilà pourquoi Cuckoo voulait cultiver des roses et élever des poules et des abeilles. Après Paris, Cuckoo vécut à Salzbourg où il rencontra Paracelse mais le jour de sa mort donc il ne put collaborer avec lui. Alors Cuckoo s’engagea dans une troupe de mercenaires en Suisse puis il fut marin pour un pirate anglais. Il se maria à une Anglaise qui le jalousa pour son éternelle jeunesse mais il ne livra pas son secret car il n’avait toujours pas trouvé la bonne recette du produit de Paré même avec les ingrédients, il lui fallait connaître la façon de mélanger le tout. Cuckoo rencontra Shakespeare avec qui il bavarda. Il continua à chercher la recette de Paré pour devenir riche mais ne trouva pas. Kersh lui expliqua qu’il ne trouverait jamais car il n’y a pas deux oeufs identiques ni deux roses donc le mélange de Paré ne pouvait pas être reproduit. Cuckoo continua son récit. Il avait été touché par un boulet de canon quand il se battait contre l’Armada espagnole. Il s’était battu à la bataille de Fontenay et avait été blessé à la bataille de Waterloo. Il voulut que Kersh écrive son histoire et partage les bénéfices avec lui. Il ne put jamais mettre de l’argent de côté car il était buveur et joueur et perdit tout son argent comme ça. Pour prouver son honnêteté, il se coupa profondément la main et Kersh vit que Cuckoo cicatrisait rapidement. Mais vexé par l’attitude de Kersh Cuckoo s’enfuit et Kersh ne le revit plus.
Parabole amoureuse par Robert M. Coates
Walter Kettrick était professeur d’anglais dans le Massachussetts. Il était mesquin, envieux, exigeant. Il était télépathe. Il le devint après de multiples entraînements et l’apprentissage des procédés hindous, de l’auto-hypnose. Il avait perdu son poste d’instituteur car un élève l’avait dénoncé après une tentative d’hypnose. Alors Kettrick devint rédacteur dans une maison d’éditions new-yorkaise. Il faillit se faire arrêter à cause de ses expériences avant d’apprendre à camoufler ses activités. La première fois où il entendit des pensées, il était debout près d’un arrêt d’autobus. Il s’était concentré et avait entendu les pensées d’un homme placé à côté de lui. Puis dans le bus il entendit les pensées d’un homme âgé qui réfléchissait à son salaire. Kettrick lui parla à ce sujet car la tentation fut irrésistible et l’autre resta bouche bée. Il découvrit qu’il y avait beaucoup de gens qui, pendant de longues périodes, ne pensaient pas du tout. La plupart des pensées de son prochain lui parurent ennuyeuses (les femmes songeant surtout à l’image que leur renvoyait leur miroir et les hommes à leur métier ou aux filles). Il entendit un homme qui préméditait un assassinat. Kettrick n’était pas un personnage très sympathique et sa découverte n’améliora pas sa nature, au contraire. Il avait la sensation d’être un dieu capable de découvrir les secrets des hommes. Il avait pensé que la fortune lui viendrait au fur et à mesure que ses facultés se développeraient. Il entendit les pensées de deux hommes sur une affaire d’uranium et c’est grâce à ce tuyau qu’il plaça de l’argent sur des actions qui lui rapportèrent 20 000 dollars. A partir de ce moment là, son ascension fut extrêmement rapide. Puis il tomba amoureux. Il cessa de travailler et reçut des gens de milieux d’affaires pour s’enrichir avec leurs pensées. Il passa pour un génie financier dans le milieu qu’il fréquentait. Grâce à ses prouesses financières, Kettrick eut plus de succès auprès des femmes. Ce fut sans doute parce qu’il s’ennuyait mortellement qu’il se crut plus tard amoureux. La femme se nommait Helen Wibon et il s’engagea les yeux bien ouverts dans cette liaison. C’était une actrice de second plan mais elle était ambitieuse ce qui plaisait à Kettrick car il espérait exploiter cette ambition à son profit. Il l’avait rencontrée chez Sardi, à un cocktail. Il réussit à la séduire en anticipant ses désirs. L’amour exagère tout et l’homme mesquin verra ses défauts augmenter dans le mariage. Il était amoureux de sa femme mais elle non, elle l’aimait bien seulement. Il voulait qu’elle fut entièrement à sa dévotion. Il finit par s’apercevoir que le théâtre était le principal obstacle. Alors il encouragea sa femme à se faire des relations dans le monde du théâtre et, en même temps, faisait tout pour l’empêcher. Helen avait l’impression que le destin travaillait contre elle. Elle pensait que quelqu’un lui en voulait. Helen reçut une offre pour Hollywood et mit son mari au courant. Et en même temps elle pensait « Je le hais ».
L’homme qui n’oubliait jamais par Robert Silverberg
Un homme aborde une femme dans une file d’attente. Il dit l’avoir rencontrée auparavant avec la date en détail. La femme ne se souvient pas de lui alors il n’insiste pas et s’en va. Il se souvient de tout ce qu’il a fait. Quand il était jeune on l’appelait la machine à calculer humaine et maintenant c’était le magnétophone humain. Il voulait quitter Los Angeles car il avait enregistré trop de souvenirs. Enfant, son père le menaça s’il continuait à retenir chaque mot des querelles de ses parents. Son professeur lui demandait de ne pas répondre aux questions car il connaissait toutes les réponses. Lorsqu’il lisait un livre, le livre s’imprimait en lui. Les gens le haïssaient pour sa mémoire phénoménale alors il prit soin de cacher son don vers 9 ans. A 12 ans, il quitta ses parents. L’aventure commençait... Il fut correcteur d’épreuves en mémorisant les manuscrits, phénomène de foire. Il eut d’autres boulots qui ne duraient pas et des aventures sentimentales qui ne durèrent pas non plus. Aucune femme ne pouvait rester avec un homme qui n’oubliait jamais les erreurs commises la veille et vous les jeter à la figure. Il se rendit à Indianapolis et y fêta ses 29 ans seul en se remémorant son quatrième anniversaire qui fut le meilleur de sa vie. Puis il se rendit dans un bar. Il entendit des hommes se disputer à cause d’un pari sur le résultat d’un match de boxe. L’un des deux avait perdu dix dollars mais était sûr d’avoir raison alors Niles (l’homme qui n’oublie rien) qui connaissait le résultat du match donna raison à celui qui avait perdu dix dollars. Le camionneur qu’il avait contrarié le frappa et le frappa encore jusqu’à ce que les gens dans le bar l’arrêtent. Il voulut quitter le bar mais perdit connaissance et se réveilla le lendemain dans un lit d’hôpital. Une jeune infirmière prit soin de lui et il reçut la visite de sa mère qu’il n’avait pas vue pendant 16 ans. Il mentit en laissant croire à sa mère qu’il était sur le point de rentrer chez ses parents. Sa mère savait qu’il avait fui à cause de sa mémoire et elle lui apprit que son grand-père était comme lui. Il comprit qu’il avait fui pour grandir mais que rentrer chez sa mère aurait été le signe de la maturité. Il s’était donc conduit comme un enfant. Il voulut apprendre à supporter les autres et à avoir une vie normale. Il demanda à un médecin de revoir l’infirmière.
La fin du voyage par Poul Anderson
Norman Kane était venu à Berkeley par amour d’une fille qu’il n’avait jamais vue. Il était télépathe. Il avait eu un prêtre pour ami, le père Schliemann ce que le père de Norman avait refusé. Il avait fui son père quand il avait 14 ans. Il avait fui la conscription en 1949 en se faisant passer pour névrosé incurable. Dans la rue Kane espionnait les gens par la télépathie. Il lisait la pensée d’un professeur d’anglais qui avait peur d’avoir un cancer et qui avait commis des larcins dans son enfance et avait eu des appétits oedipiens. Ce professeur avait triché à ses examens. Il avait tripoté ses élèves. Kane était écrivain et espionner les pensées d’autrui lui permettait de trouver des intrigues. Un jour, alors qu’il était dans un train, Kane avait réalisé qu’un autre télépathe existait. C’était une femme mais elle était dans un autre train et il n’avait pas eu le temps d’en apprendre plus sur elle. Il la retrouva par hasard. Il se présenta à elle par la pensée. Après avoir fui son père, il s’était fait adopter. Les deux esprits se rencontrèrent mais se détestèrent car ils ne pouvaient plus cacher les erreurs de leur passé respectif.
Voir une autre montagne par Frederik Pohl
Des camions électriques grimpent une montagne et réveillent un vieillard. Ils sont le décor sonore de ses journées. C’est un docteur et il a trois infirmières pour le soigner. Sa préférée s’appelle Maureen Wrather. Quelqu’un va venir le voir. Cela fait beaucoup de temps qu’il est soumis aux infirmières. Très loin dans le passé, il y avait eu un moment de terreur, mais après cela tout avait été douceur pendant très longtemps. Toutes ses exigences sont notées et analysées. Il a des minuscules micros attachés à sa gorge et à son coeur pendant la nuit. Ses goûts musicaux fournissent des données permettant de dresser un tableau de son état. Le docteur Noah Sidorenko avait changé le monde avec sa théorie des congruences générales. Une équipe de télévision arrive. En regardant l’infirmière qui lui noue sa cravate, il pense à son fils qui est mort à 19 ans dans une explosion à bord d’un sous-marin dans les eaux de Mindanao. C’est l’anniversaire du docteur et Maureen lui a offert un cadeau. Cela le touche. Les camions électriques qui grimpaient la montagne appartiennent à l’ équipe de télé. Un hélicoptère survole l’Institut où se trouve Noah alors que c’est interdit. Il a dû amener quelqu’un de très important. C’est Shawn O’Connor, le président des Etats-Unis qui vient le voir. Le président a déjà vu Noah lors d’une conférence en 1998. Cela fait 50 ans. Il lui avait demandé un autographe. Les caméras tournent la rencontre O’Connor. Sidorenko. Le président lui remet une distinction. Mais Noah crie « Stop » et une infirmière lui fait tout de suite une piqure. Il s’endort aussitôt. Le lendemain, Noah est emmené dans la salle de conférence du Groupe. Son Krabble lui reproche son retard. Maria Reynolds fait également partie du Groupe. Elle a assassiné son mari et quatre adolescent. Elle l’a dit cinquante fois au Groupe. Maureen est jugée responsable du retard de Noah et elle doit s’expliquer devant le Groupe. Elle dit qu’elle les aime tous. Le docteur Shugart est aussi membre du Groupe, le psychiatre n’est pas partisan de faire pression sauf en cas de besoin, par exemple pour se décharger du fardeau de la conversation et le transmettre à un autre membre du Groupe. Ernie Atkinson veut connaître les mobiles de Noah sur l’interruption de la remise de distinction par le président. Les membres du Groupe sont tous importants : Amster a créé toute une nouvelle industrie par concentration de sociétés, Marla Reynolds est le plus grand compositeur féminin. C’est pourquoi le gouvernement les a placés dans cet établissement très cher. Sidorenko dit qu’il a eu une attaque il y a quelques années puis des hallucinations, il croyait être dieu. L’infirmière décide d’organiser un psychodrame relatant un incident de la vie de Noah quand il avait quatre ans. Tous les membres du Groupe doivent reconstituer le moment où Noah a eu un accident. Et l’infirmière dit à Noah qu’elle l’aime.
Dans sa chambre, Noah a l’impression qu’il va mourir. Il appelle Maureen sur l’interphone mais elle ne vient pas. Avec peine, il arrive à se hisser jusqu’à son fauteuil roulant. Dans un bureau, il entend Maureen et Shugart parler de lui. Le docteur Shugart dit que Noah est l’un des plus grands cerveaux du monde et qu’il est en train de se désagréger. Tout l’Institut était là dans le bureau de Shugart à comploter son rétablissement. Alors Noah entre dans le bureau et les somme de s’expliquer. Les médecins expliquent ce qu’ils ont voulu lui faire pour le soigner. Il fallut le rétablir car il était sur le point de trouver une loi physique encore plus grande que celles d’Einstein. Tous les membres du Groupe jouaient des rôles car en réalité ils étaient des médecins et non des névrosés. Noah se souvient d’un jour de ses cinq ans. Une nuit, il s’était réveillé en poussant des hurlements de terreur. Sa mère s’était précipitée dans sa chambre pour le calmer. Et deux voitures s’emboutirent dehors. A dater de ce jour plus rien n’avait été comme avant. Sa mère croyait que son fils était un démon parce qu’il avait été effrayé par l’accident avant qu’il se produise. Il avait aussi prévu la mort de son fils. Les médecins avaient essayé de le guérir mais à chaque fois Noah les en avait empêché. Pour Noah, les pouvoirs psi étaient la folie. La précognition lui avait été arrachée par la panique de sa mère. La télépathie lui avait été enlevée par électrochoc. Mais elles étaient chaque fois revenues. Noah, pourtant handicapé, avait réussi à se mettre debout. Il allait pouvoir assumer ses pouvoirs psi et désormais se mettre à inculquer sa science au monde.
Le frère silencieux par Algis Budrys
L’astronef de la 1ère expédition du Centaure était de retour. A son bord, Dugan, Frawley, Penn et Snell. Le voyage s’était déroulé sans histoires. Il ne fut pas fait mention de l’existence d’une population indigène. Cable regarde les astronautes sur sa télé et il maugrée. Il avait pris part dans la mise au point du vaisseau, l’Endeavor. Enervé que son nom ne soit pas cité, il éteint la télé. Il s’endort. Le lendemain, il s’habille avec soin. Il est handicapé et pour lui, il est encore plus important de garder une apparence correcte. Il veut allumer la télé mais il ne reste que le gros haut-parleur sous le chassis. Alors il fait l’inventaire et rien ne manque. Il se rend compte qu’il a démonté sa télé pendant son sommeil et l’a remontée pour fabriquer quelque chose de différent. Mais ce qui reste de la télé est dans la cave et Cable se demande comment il a pu descendre à la cave avec une télé alors qu’il est impotent. Il vérifie les empreintes digitales laissées sur les outils et les restes de la télé. Elles sont bien les siennes. L’équipage de l’Endeavor est en quarantaine. Les journalistes devront se contenter des communiqués officiels. Cable est contrarié car il devra attendre plus longtemps que prévu la visite de l’équipage. Dans le journal, Cable lit un article qui signale le cambriolage d’une quincaillerie. Il comprend que c’est lui qui a volé des outils pendant son sommeil. Après une nouvelle nuit de sommeil, Cable constate encore des changements dans son appartement, il voit un échafaudage compliqué de pots et de casseroles. De plus, on a encore travaillé sur le chassis de l’ex-télé et pourtant la clef de la cave n’a pas bougé, Cable en est sûr. Dans le journal, il est question de la quarantaine de l’équipage de Endeavour. L’article parle de l’hypothèse d’une malade. Cable commence à penser qu’il y a un lien entre la quarantaine des astronautes et ses problèmes nocturnes. La maladie avait atteint les astronautes et lui-même avait essayé les prototypes avant son accident. Cable entrait dans la catégorie des astronautes atteints de la maladie de l’espace. Avant de se coucher, il sabote le bricolage électronique en cours et laisse un message à son double de la nuit pour qu’il lui écrive ce que tout ça signifie. Le matin, il réalise stupéfait, que des dents sont en train de pousser dans sa mâchoire. Et son oeil malade s’est mis à refonctionner. Mais en voulant aller à la cave, il s’effondre avec l’escalier dont les piliers ont été sciés. Il se réveille dans la cave son douleur. La chose qu’il construit dans son sommeil est achevée. Le tube fulgure chaque fois qu’il essaye de penser, interrompant les pulsations de son cerveau chaque fois qu’il cherche à diriger son attention sur autre chose que le stimulus de l’éclair. LA machine veut l’empêcher de penser. Il modifie alors sa façon de penser pour arriver à atteindre la machine et réussir à l’éteindre.
Le lendemain trois hommes en uniforme viennent chez lui. Il y a un aviateur et deux inspecteurs des Nations unies. Ils viennent lui apporter une lettre de Thomas Penn. La lettre est rassurante et évoque un ami que les astronautes ont envoyé à Cable. L’ami en question est le parasite qui s’est emparé du corps de Cable pour le réparer. La maladie de l’espace s’est propagée malgré la quarantaine d’Endeavour.
La guerre des sorcières par Richard Matheson
Sept jeunes filles parlent entre elles alors que dehors c’est la tempête. Il semble que la guerre fasse rage. On avertit les jeunes filles que l’ennemi arrive, cinq camions et deux blindés. Les jeunes filles imaginent des déformations de la nature et leurs pensées arrivent à tuer l’ennemi. Un soldat qui courait percute un lion qu’il ne pouvait voir dans l’obscurité. Un éléphant aux yeux rouges foule pesamment la boue et propulse les soldats avec sa trompe. La bataille est finie. Les jeunes filles prennent un air coupable puis elles se mettent toutes à rire aux éclats.
Un spécialiste des jours de fête par Richard Matheson
Un couple prend le petit-déjeuner. La femme dit à son mari, David, qu’il va être en retard. Sa femme, Jean, le convainc de partir en lui disant que ses patrons ont besoin de lui et qu’il est le seul à pouvoir faire ce qu’il fait. Sur le chemin il rencontre Henry Coulter à qui il a menti en disant qu’il travaillait dans la pub. Il arrive à s’en débarrasser puis va dans un bar car il n’a pas envie d’aller travailler. Cela ne sert à rien de retarder l’inévitable car ses patrons savent qu’il fait tout son possible pour s’arracher de son travail sans jamais y parvenir. Une fois dans son bureau, il s’allonge sur le sofa et cela commence. Après il écrit sur une feuille tout ce qu’il a vu en rêve. Il a prévu 486 morts. Cela paraîtra dans le journal. En rentrant, il observe des gens dans le train qui se demandent comment les journaux font pour dire à l’avance le nombre de morts.
Haine publique par Steve Allen
Nous sommes le 9 septembre 1978. Des gens se rassemblent dans un stade. Aujourd’hui tout est gratuit. Le spectacle qui va être donné est une séance de haine publique contre un condamné, le professeur Ketteridge. Un homme, Traub, observe l’arrivée d’hommes sur la plate-forme qui s’installent sur les sièges préparés à leur intention. On apprend que le pouvoir de l’esprit sur la matière a été découvert depuis peu. Les gens sont réunis dans les stades pour agir par la pensée sur les condamnés. Le prisonnier est conduit sur la plate-forme et assis sur une chaise. Un révérend dit une prière avant la séance de haine publique. Le docteur Howard S. Weltmer, ancien président de Harvard, intervient. Il invite la foule à haïr Ketteridge. Maintenant, Weltmer, exhorte les téléspectateurs à faire de même. Ketteridge souffre avec intensité. Weltmer invite la foule à brûler le codamné. Traub ne supporte plus le spectacle et s’en va.
Les pouvoirs de Xanadu par Theodor Sturgeon.
Bril voyage dans l’espace. Il repère une planète et va la visiter. « La Terre est ma mère » c’est ainsi que Bril salue le sauvage qu’il découvre « Et elle est mon père » répond le sauvage. Bril se trouve à Xanadu, sur la quatrième planète du système de Xanadu. Bril vient de Kit Carson, seconde planète du système de Sumner. Le sauvage s’appelle Wonyne et son père Tanyne est sénateur. Wonyne conduit Bril à ses parents. Nina, la mère de Wonyne va préparer un repas pour Bril. Bril veut voir les autorités de Xanadu mais Tanyne lui explique qu’il serait préférable qu’il apprenne la langue de Xanadu avant. Mais Bril insiste pour parler aux autorités. Mais Nina interrompt la conversation en apportant le repas de Bril. Bril veut manger seul car il attache de l’importance à l’intimité. Mais Tanyne et sa famille ne bougent pas. Ils acceptent juste de ne pas regarder Bril manger. Celui-ci est irrité et avale un comprimé. Bril veut transmettre un message à Xanadu et Tanyne veut le convaincre qu’il peut recevoir ce message au nom de collègues sénateurs. Bril veut parler au gouvernement mais Tanyne lui explique que cela n’existe pas à Xanadu. Bril accepte de rester à Xanadu mais ne veut pas apprendre la langue et les coutumes des habitants de cette planète. Tanyne accepte. Alors Bril décrit la maison dans laquelle il veut vivre. Les habitants de Xanadu ont construit sa maison rapidement et Bril est surpris. Tanyne apprend à Bril que la planète Xanadu n’a que 12 000 habitants et ne sait pas ce qu’est une ville quand Bril le lui demande. Une fois seul, Bril a trouvé la combinaison de chaleur et de pression capable de détruire la matière dont sont faites les parois de la maison. On aurait pu construire un astronef avec une telle substance ! Pourtant les xanadiens ne possèdent pas d’installations industrielles. Bril est déboussolé cr il ne sait pas comment annexer une planète sans gouvernement et sans industrie. Alors il veut utiliser les xanadiens et non les exterminer. Les xanadiens lui montrent tout ce qu’il faut connaître de la production xanadienne. Une des rares susperstitions de Xanadu, c’est une formule chimique rédigée en vieille langue gravée au verso de la boucle de leurs ceintures. Tanyne demande à Bril d’en mettre une pour devenir l’un des leurs. La ceinture fabrique une aura, une matière vivante. Les ceintures tiennent chaud mais elles dissimulent aussi certaines imperfections pour que les xanadiens soient plus agréables à regarder. Bril ne parvient pas à percer le secret des talents des xanadiens ce qu’un xanadien peut faire, tous les xanadiens peuvent le faire. Les xanadiens sentent les choses et ils n’ont pas besoin de les apprendre. Bril reproche secrètement aux xanadiens leur manque d’initimité. Sans intimité, aucune race humaine ne peut s’intéresser suffisamment à elle-même pour avoir le désir de se reproduire. Tanyne avoue à Bril que les xanadiens étaient des milliards et qu’ils ont été balayés, il n’y avait plus que trois survivants. Bril ne peut plus sortir de sa maison car il a abîmé ses vêtements et Tanyne ne comprend pas. Tanyne lui propose ses vêtements mais Bril refuse car il ne veut pas s’exhiber ainsi. Il a percé son pantalon en s’en servant comme chaise et une machine xanadienne a cru que c’était un excrément et a tenté de le détruire. Bril accepte finalement les vêtements de Tanyne. Il sent de la chaleur dès qu’il boucle la ceinture et il comprend tout à coup ce que sentent les xanadiens. Bril comprend la puissance qui réside dans l’aura et voit comment sa planète natale pourrait se fondre dans une unité que l’univers n’avait encore jamais connue. Les ceintures sont la source de toutes les merveilles et de toutes les énigmes de Xanadu. Revenu sur Kit Carson, Bril a fait reproduire la ceinture à de multiples exemplaires. En l’espace d’un an, toute la planète était unie comme elle ne l’ait jamais été derrière son chef. Mais les ceintures devaient être régénérées au bout d’un an et les carsoniens comprirent que sans l’emprise de l’aura c’était la liberté qui primait. Kit Carson cessa d’exister en tant que culture. Bril devint sénateur. Tanyne et Nina parlent de Bril. C’était pour eux leur 19è conquête. Avec leur ceinture, ils arrivaient à conquérir des civilisations sans que les nouveaux conquis s’en rendent compte.