Hier soir comme je vous l’avais annoncé, j’ai assisté à une des avant-premières du film de Richard Berry, L’immortel, qui débarque sur nos écran le 24 mars. Une soirée organisée par Ulike et Ben & Jerry’s, avec en fin de séance la présence du réalisateur et de Jean Reno. Le film nous a été projeté dans une petite salle parisienne des plus intimes dès 20h30. Ambiance plutôt bon enfant, petit pot de glace et bonbon Haribo… de grands enfants que nous sommes.
Le film. L’immortel est librement inspiré du livre de Franz-Olivier Giesbert (FOG pour les initiés) lui-même inspiré de fais réels. Le personnage incarné par Jean Reno, Charly Mattei (Jacky Imbert dans la vie), est le seul lien entre la réalité et le film. Richard Berry s’en explique fort bien en insistant sur ce point, ce personnage est le point de départ de l’histoire, le reste n’est que fiction.
Charly Mattei est un repenti du milieu Marseillais. L’immortel nous raconte les paradoxes de cette rédemption dont il ne pourra jamais pleinement jouir. Mattei se retrouve criblé de 22 balles et laissé pour mort alors qu’il n’aspire plus qu’à se consacrer à sa famille. Charly Mattei va alors chercher à comprendre et se venger. La mise en scène et la réalisation du film font le reste. Un très bon Berry. Un très beau film, sans clichés. Les acteurs à l’affiche équilibrent parfaitement cette histoire qui aurait pu tourner à la facilité. Un +1 pour Marina Foïs pour son rôle de Marie Goldman.
Technique. A plusieurs reprises l’immortel vous rappelle que vous avez affaire à une organisation mafieuse. Ca saigne, ça cogne, ça distribue des cartouches et nous n’évoluons pas dans le monde des bisounours. La violence est omniprésente, camouflée dans un visuel bien léché, couleurs chaudes et rassurantes. 15 semaines de tournage, très bien filmé. J’arrête là sinon je vais vous le vendre.
La soirée. Un grand merci à Ulike (ça c’est fait) pour cet évènement auquel, normalement, je ne vais jamais. A notre arrivé un petit sac nous attendait, bonbons, chaussettes pour mobile, un magazine Mad Movies (de juin 2009 au cas où je l’aurais raté) et une pochette de cartes Dragon Ball qui feront plaisir à mon fils. Après la projection, et comme promis, Jean Reno et Richard Berry était bien présents pour répondre à nos questions. Exercice intimidant, surtout pour un non initié, comme moi, du cinéma.
J’ai donc pris note des anecdotes de Jean Reno, son amour pour le Bordeaux, sa souffrance dans les barbelés (voir le film), ses ressentis sur différentes scènes (son assassinat, retrouvailles avec son fils…). Et des explications du réalisateur sur sa vison du film, ses choix, ses acteurs, son rôle mineur dans le film. Une personne a demandé à Reno si la tentation de passer derrière la caméra ne le chatouillait pas. Il a avoué, presque confessé, qu’il avait déjà réalisé un court métrage. Clairement il ne se voit pas dans ce rôle et se réserve à l’interprétation. Si quelqu’un le trouve…
En partant mon amie a eu le droit à ses deux autographes, et globalement nous avons passé une passé une très bonne soirée. Expérience à refaire si l’occasion se représente. Pour le moment, retour sur l’actu jeux vidéo, et je vous invite bien évidement à aller voir ce film dès le 24 mars. Plus de photo par ici.