Le décret, modifiant le cahier des charges de France Télévisions, supprime le dispositif qui restreint la diffusion de France Ô à tout ou partie du territoire métropolitain. Il renforce ainsi "la visibilité de l’Outre-mer dans l’offre télévisuelle publique nationale".
En outre, la modification du cahier des charges de France Télévisions devrait permettre d’accroître la présence de programmes, de fictions et de documentaires relatifs à l’outre-mer. A cette fin, l’article 2 du décret fixe les obligations de France Télévisions en matière de lutte contre les discriminations et la représentation de la diversité".
Encore une super-idée de Sarko. Toute la France pourra donc regarder les interviews insipides de Gora Patel (qu'on aime bien par ailleurs, au Pirate, mais bon, on ne l'inviterait pas à un enterrement de vie de garçon), et les débats à ,la con entre Antillais sur la meilleure façon d'assumer sa "différence". Alors que justement, la discrimination elle est dans l'existence d'une télé propre aux Domiens. Est-ce que France Télévision a jamais créé une France ÔM pour les Marseillais ? Ou une France Cht'Î pour les Nordistes ? Il y a une trentaine d'années, on avait, à la Réunion, comme dans tous les Dom, et dans toutes les régions françaises, FR3. Télé à la botte du pouvoir, "la voix de la France", d'accord, mais au moins, tout le monde était traité pareil. Il faudrait supprimer France Ô, ces centaines de permanents parisiens qui ne foutent rien (qui a jamais vu un reportage sur les ressortissants d'outre-mer réalisé par RFO Paris ?), supprimer aussi RFO et ses 73% de surindexation -tandis que les pigistes sont taillables et corvéables à merci, sans "index de correction".
La discrimination, elle est là. Comme le copinage dans le recrutement de cette chaîne pas comme les autres, où il vaut mieux être recommandé que diplômé d'une école de journalisme... Pendant ce temps, on demande toujours aux Réunionnais leur carte d'identité à l'arrivée à Orly, et on refuse les chèques de caution de leurs parents aux étudiants réunionnais qui poursuivent leur cursus en "métropole". Ô rage, Ô désespoir, Ô couyonnis ennemi...
Frenchy