Ce mouvement de protestation n'est cependant pas un avant-goût des vacances scolaires. Selon l'organisation, il témoigne d'un « besoin de parler du malaise qu'il y a dans leur lycée ».
Et puisque personne n'avait apporté de quoi travailler, les enseignants se sont bien retrouvés dans l'obligation de pallier les cours avec... des séances de discussions, pour aborder « l'aide aux jeunes les plus en difficultés, la formation des enseignants, les inégalités scolaires, les suppressions de moyens dans l'Éducation nationale, les dangers de l'école à deux vitesses... », révèle la FIDL dans un communiqué.
L'AFP a contacté à ce titre Philippe Tournier, le secrétaire général du syndicat des proviseurs. Difficile, voire compliqué pour lui de confirmer les chiffres avancés par le syndicat étudiant. Cependant, il a approuvé cette initiative et trouvé intéressant « qu'une organisation lycéenne trouve une action alternative aux blocages ».
Qu'il ne se réjouisse pas trop vite, le 23 mars, la FIDL a invité les lycéens à prendre part aux manifestations qui auront cours.