Alors que le tournage dure depuis le 10 février à Lille, aucune nouvelle ne filtre quand au lancement du programme Masterchef sur Tf1. A en voir les quelques explications du concept il semblerait que cela se rapproche pas mal de topchef, à la différence que Masterchef n’a pas vocation à désigné le futur grand chef de la gastronomie française mais à donner sa chance à tous puisque tout le monde peut s’inscrire pour pouvoir participer. Le meilleur sera désigné le “masterchef”.
Alors que l’émission de la 6, topchef, fait un joli cartons (Une pointe à 4,6 millions de téléspectateurs hier soir, 15 mars), les réactions sur le fond sont mitigées : Alors que certains trouvent le concept génial et se régalent des yeux de leurs réactions culinaires hebdomadaires, d’autres ont un point de vue beaucoup moins rose quand à la scénarisation de la gastronomie française sous cette forme “télé réalité”. Un exemple avec cet article intitulé “topchef ou le voyeurisme culinaire” attaquant violemment la façon dont M6 orchestre son émission, en passant aussi par la critique des grands chefs qui ont acceptés de faire partis du jury comme Marx : “Sachant par où ils sont passés, connaissant les aléas et les embûches d’un métier sans pitié, nous nous étonnons que ces quatre chefs réputés aient accepté de se prêter à cette parodie de tribunal. Leur prétention à l’image soulève le cœur.”
La différence entre topchef et masterchef réside dans le statut des participants, dans topchef ce sont tout de même des cuisiniers ayant déjà une certaine expérience, un certain vécu de la cuisine, on ne les propulse pas du jour au lendemain dans le milieu comme ce put être le cas avec la star ac’ et ce qui risque d’être le cas avec masterchef. Là on se pose la question : 3 semaines de télé réalité suffisent-elles pour devenir un “masterchef”?…
Alors Topchef et bientôt Masterchef, simples divertissements à prendre à la légère, ou moquerie générale et vulgarisation d’un milieu sans pitié ou la star ne nait pas en 3 semaines ?
Nous reviendrons sur Masterchef à travers notre blog lorsque nous en saurons plus…