Les 51 noms ont donc été arrêté pour figurer sur cette liste. Les Maires de Bastia et d'Ajaccio ont décidé de ne pas être sur cette liste, mais laisseront respectivement son fils Jean, et Mme Peri qui représenteront leur parti. 15 représentants de la premier liste de Paul Giacobbi figurent également sur cette liste. Enfin le parti Communiste de Corse compte également des colistiers sur cette liste. Il a donc été que Paul Giacobbi prendrait la tête de l'exécutif, et que Dominique Bucchini prendrait le perchoir de l'Assemblée de Corse, si cette liste sortait vainqueur des urnes dimanche. Selon Paul Giacobbi, "cette liste s'inscrit contre la politique menée par la droite à l'Assemblée de Corse, et contre le Gouvernement Fillon". Rappelons que la liste devra être déposée ce soir à 18h précise en Préfecture de région.
Dans le camp de la droite, là aussi des consultations ont eu lieu durant toute la journée à Ajaccio à la permanence de l'UMP pour arrêter la nouvelle liste, et surtout pencher sur les divergences qui ont émanées de ce très mauvais résultat lors de ce premier tour. Cette réunion n'a pour le moment été suivi d'aucunes annonces. Peut-être que celles-ci seront dévoilées aujourd'hui à la Mairie de Biguglia en présence du Ministre d'état Jean-Louis Borloo qui viendra en personne. Le Premier Ministre François Fillon qui avait été invité à participer au meeting de clôture de l'UMP demain à Ajaccio, pourrait finalement ne pas venir...certain colistiers de la liste de la Majorité Présidentielle ne seraient pas enclin à ce soutien....
Chez les Nationalistes, les deux leaders de la liste "Femu a Corsica" se sont retrouvé ce midi à Bastia pour un déjeuner de travail, puis ont annoncé hier au cours d'une conférence de presse à Ajaccio, les grands axes de leur programme qui n'a pas changé par rapport au premier tour. En revanche, Gilles Siméoni et Jean-Christophe Angelini convient ce matin à 10 heures à Ajaccio toutes les formations politiques qui se sont opposées à la majorité sortante. Femu a Corsica a jeté comme base de discussion les fondamentaux de son programme électorale à savoir notamment la précarité, l’emploi, la langue corse, le foncier etc… Si demain matin, les autres formations politiques ne se rendent pas à ce rendez-vous, il en sera déduit que la volonté demain d’union et de la définition d’une nouvelle manière de faire de la politique dans l’île est rejetée. Le mouvement de Gilles Simeoni et de Jean Christophe Angelini en prendra acte.
Vous l'aurez compris, avec l'union de la Gauche pour le second tour, cela ne fait aucun doute que la Corse basculera à Gauche, après 26 ans de gouvernance à droite.