L’info ne date pas d’aujourd’hui mais du 22 février 2010 et m’avait échappé. Normal, j’étais entièrement prise par “l’affaire Ali Soumaré”. Je la trouve sur la newsletter du Figaro en cherchant tout autre chose Elle creuse dans la neige pour sauver ses compagnons. J’aime les “happy end”. Les personnes qui me lisent régulièrement savent que malgré ma dent très dure à l’égard des politiciens et de tous les profiteurs du système ultralibéral, j’ai le cœur aussi tendre qu’une midinette. Sans doute parce que j’aime les gens.
Cela s’est passé le vendredi 19 février 2010 vers 18 heures sur une petite route de montagne à proximité du village d’Uvernet-Fours dans les Alpes de Haute-Provence où circulait une voiture ayant à son bord 4 personnes, trois Isérois et un Britannique. Le véhicule et ses passagers ont été ensevelis sous quatre mètre de neige. Alors que ses amis sont coincés sous un enchevê-trement de tôle une passagère réussit à s’extraire du véhicule et à dégager un passage dans la neige grâce à la rondelle d’un bâton de ski. Elle a ensuite marché près d’une heure avant d’atteindre un hameau et donner l’alerte. Une quinzaine de secouristes se sont activés et ont pu dégager les passagers.
Pourquoi ont-ils emprunté cette route qui était fermée sur décision du Conseil général en raison des risques d’avalanche à cause du redoux ? Jean-Marc Bassager, sous-préfet de Barcelonnette – charmante petite ville de montagne – se réjouit et parle d’un «petit miracle» tout en se montrant sévère : «Cela doit servir d’exemple. Quand le conseil général décide d’une fermeture de route, c’est qu’il y a des dangers potentiels, quand une route est fermée, on ne s’engage pas»…
La plupart des accidents, de la route comme de la vie courante, seraient évités si l’on respectait les consignes de sécurité les plus élémentaires et le simple bon sens.
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Crédit photo Barcelonnette en hiver décembre 2005 Christophe Caturegli