J'écoutais le Téléjournal la semaine dernière et j'apprenais que le géant du livre en ligne Amazon s'apprêtait à venir établir un centre de distribution au Canada. Depuis cette annonce, les diverses associations de libraires canadiens et québécois sautent au front réclamant que le géant demeure au sud de la frontière. Je crois personnellement que les libraires sont encore dans leur monde en papier et ne voient pas ce qui est vraiment menaçant pour leur métier: les livres virtuels (électroniques) sur des plate-formes comme le iPad et autres.Selon moi, d'ici quelques années, comme le disait ma collègue Pascale dans son article, seront disparus les journaux, les revues et les livres. dans un souci de modernisme et d'évolution des plate-forme, mais aussi dans un souci de profit des éditeurs, et aussi pourrait t-on y voir une bonne occasion pour montrer son côté écologiste et sauver du papier. un autre argument qui est non négligeable est l'espace que peuvent apporter dans leur bagages les gens qui prennent l'avion, je m'explique: n'est-il pas mieux d'avoir un seul périphérique où l'on peut avoir ses films sa musique ses outils de traitements de texte plutôt qu'avoir un livre, un lecteur mp3, un ordinateur portable, le tout séparé. Un libraire m'a écrit sur Twitter pour me dire que je suis dans l'erreur, moi je crois qu'ils veulent rester dans leur monde et ne pas évoluer. Si ils disent vouloir évoluer, pourquoi n'a t-on pas encore entendu parler d'une entente avec Apple pour être présent sur iTunes (le logiciel qui comprends les dérivés en applications et en livres). Pourquoi Renaud-Bray ne s'est-il pas encore mis à la plate-forme des livres virtuels. Il n'y a qu'Archambault qui a emboité le pas avec des livres pour le lecteur de livres électroniques de Sony l'an dernier. Le Kindle est aussi ici au Canada, mais avec les livres de Amazon. Ce qui montre encore une fois que les libraires américains voient plus loin que le bout de leur nez, la preuve c'est que Barnes & Noble a aussi emboité le pas récemment alors que chez nous, il ne se passe absolument rien ou presque.Comprenez, je ne suis pas contre le fait qu'un livre, avec son odeur de papier, peut être agréable et presque romantique, mais imaginez nos cher étudiants avec leurs briques de 200 pages et plus qui pourraient les transporter simplement sur un petit outil portatif... vous changez d'idée non, surtout que si l'on peut virtuellement souligner des passages, ce serait l'idéal.Et vous vous le voyez comment l'avenir du livre: papier ou virtuel?