26 noms seraient dors et déjà retenus sur cette liste d'union de la gauche. En première position arrive bien évidemment Paul Giacobbi, suivi à la seconde position de Dominique Buchini (les deux têtes de listes qui sont arrivées en tête hier soir). Même si les 24 autres noms ne sont pas encore connus, ont annonce "de grosses surprises" sans en dire plus... Plusieurs sujets sont évoqués, et il y aurait que très peu de désaccords sur les grands axes du programme qui seront présenté à la population. Si cette liste d'union venait à sortir en tête des urnes dimanche prochain, il a été convenu que Paul Giacobbi prendrait la tête de l'exécutif, et que Dominique Bucchini prendrait le perchoir de l'Assemblée de Corse. Rappelons que la liste devra être déposée demain soir à 18h précise en Préfecture de région.
Dans le camp de la droite, là aussi des consultations ont eu lieu durant toute la journée à Ajaccio à la permanence de l'UMP pour arrêter la nouvelle liste, et surtout pencher sur les divergences qui ont émanées de ce très mauvais résultat lors de ce premier tour. Cette réunion n'a pour le moment été suivi d'aucunes annonces. Peut-être que celles-ci seront dévoilées demain à la Mairie de Biguglia en présence du Ministre d'état Jean-Louis Borloo qui viendra en personne. Le Premier Ministre François Fillon a été invité à participer au meeting de clôturer de l'UMP ce mercredi à Ajaccio, mais les services de presse du Chef du Gouvernement, n'ont pas encore donné de réponse positive à cette invitation.
Chez les Nationalistes, les deux leaders de la liste "Femu a Corsica" se sont retrouvé ce midi à Bastia pour un déjeuner de travail, puis ont annoncé au cours d'une conférence de presse à Ajaccio, les grands axes de leur programme qui n'a pas changé par rapport au premier tour. En revanche, Gilles Siméoni et Jean-Christophe Angelini convient demain matin à 10 heures à Ajaccio toutes les formations politiques qui se sont opposées à la majorité sortante. Femu a Corsica a jeté comme base de discussion les fondamentaux de son programme électorale à savoir notamment la précarité, l’emploi, la langue corse, le foncier etc… Si demain matin, les autres formations politiques ne se rendent pas à ce rendez-vous, il en sera déduit que la volonté demain d’union et de la définition d’une nouvelle manière de faire de la politique dans l’île est rejetée. Le mouvement de Gilles Simeoni et de Jean Christophe Angelini en prendra acte.
Vous l'aurez compris, si la Gauche s'unit pour le second tour (ce qui est quasi certain maintenant), cela ne fait aucun doute que la Corse basculera à Gauche, après 26 ans de gouvernance à droite.