lundi 15 mars : LES REGIONALES, 1er TOUR !
Publié le 15 mars 2010 par Lnyoyo
Chaque année
a son élection ! 2007… les Présidentielles, 2008… les Municipales, 2009… les Européennes, et 2010… les Régionales ! On se souvient de la vague rose de 2004. Planqué devant ma télé,
l’image du ministre des Affaires Sociales, tête de liste en Pays de Loire, François Fillon désemparé, m’avait marqué lors de la grande soirée électorale organisée par TF1. En Lorraine, le
socialiste Jean-Pierre Masseret triomphait face à un Gérard Longuet dérouté. Puis il y eut 2007… et le renouveau à droite avec l’élection de Nicolas Sarkozy président de la République !
Fillon, premier ministre populaire, s’impliquant à 100% dans cette campagne des Régionales. Quelques heures avant ce premier tour, tous les sondages prévoyaient un duel serré entre l’UMP de
Xavier Bertrand et le PS façon Martine Aubry. Hier soir, les urnes ont désavoué les prévisions : En France comme en Lorraine, le premier parti de gauche est largement en tête (30% contre
26%…). Les Ecologistes confirment leur succès des Européennes (12%), l’extrême droite refait surface (11%). Quand au Modem, c’est la déroute (4%).
Six ans
après 2004, je suis toujours planté devant TF1 ! Et à la mi-temps de ces élections, les ténors sont unanimes sur l’abstention : 54%, c’est énorme… et inquiétant. Moi qui ait le cœur à
droite, l’intervention de Benoît Hamon, porte parole du PS, me séduit : son analyse invitant la gauche à refuser le triomphalisme et à s’attrister du score de la droite (traduction :
Sarko déçoit) me semble très pertinente. En face, Xavier Bertrand explique le désintérêt de l’élection par l’échec de la gauche à la tête des régions. C’est à mon avis l’erreur qu’a réalisée la
droite tout au long de cette campagne : sa seule ambition, c’était de sortir les sortants… oubliant au passage de valoriser le projet de l’UMP. Ce que nous dénoncions en 2007 (« Le
programme de la gauche ? Battre la droite ! ») s’est appliqué à nous même. Nous, sympathisants de l’UMP, n’avons pas su expliquer nos différences ! Désormais, je ne vois pas
comment la droite peut sauver les meubles… pourtant, je voterai Laurent Hénart dimanche prochain au deuxième tour, avec enthousiasme !