Croyez le ou pas, mais j'ai trouvé que François Bayrou, dans son discours de défaite hier soir, était le seul qui avait un message responsable et réaliste pour l'avenir de notre pays. (je ne trouve pas la video de son communiqué sur le net).
Ceci dit, François Bayrou il ne pouvait pas s'étendre sur les résultats de son parti. N'est-ce pas? Il avait l'air crevé, complètement vidé le brave homme. Bon la déroute du Modem est plus grande que ce qui était anticipé et Bayrou ne sera peut être pas le rassembleur dont nous avons tant besoin, l'avenir nous le dira. Une chose est sûre, nous (Français) sommes ensemble, en pleine mer, sur un navire qui doit affronter un ouragan de proportion biblique. Alors, c'est légitime de montrer nos différences de valeurs et d'idéaux sur un scrutin comme les régionales, mais le débat stérile que nous offre les stars de la télé est vraiment déplacé.
Nos hommes politiques vivent dans un monde virtuel, qui n'existe plus! Bien sûr on en parle de la crise, on en parle, on en parle, on en parle, mais on ne change rien aux discours dogmatiques, on ne change rien aux programmes et aux dépenses de fonctionnement, comme si le monde d'hier allait continuer pour toujours. Si ça va mal, c'est de la faute «des autres» et nous si nous étions au pouvoir, dans les régions pour les uns, au gouvernement pour les autres, ça se passerait beaucoup mieux! Grrrr.
J'ai changé un mot dans le texte de Jean Michel Aphatie:
«La politique en France, telle qu'elle est faite aujourd'hui, est irréaliste, surréaliste, irresponsable, irréelle, détachée du temps et des contingences, verbeuse, et pour cela obscène. Laissez passer les élections et le poids de la réalité, comme la force de la pesanteur, lui remettra les pieds sur terre. Et alors là, fini de rire et de rêver. Le retour au réel que nous préparons, et qui suivra l'élection, sera à bien des égards triste et douloureux.»