Titre vo : Primeval
Saison 2 de 7 épisodes, saison 3 de 10 épisodes.
Présentées dans deux coffrets DVD distincts.
Années de production : 2008 et 2009 pour ITV
Avec : Douglas Henshall, Andrew Lee Potts, Hannah Spearritt, Jason Flemyng, …
Edité en DVD par Koba Films. Disponibles.
Nick Cutter nous revient pour deux saisons en simultanné, toujours à traquer les dinosaures en provenance des failles qui s’ouvrent un peu partout en Angleterre. La saison 2 marque une rupture par rapport à la première visuellement parlant avec un budget bien plus conséquent et donc des effets spéciaux bien plus réussis. La saison 3 marque quant à elle des gros changements dans la dynamique de la série avec plusieurs changements au casting.
Une série à découvrir de toute urgence pour tout fan de série d’action bien calibrée ou pour les fans des dinosaures également.
La saison 2 est présentée sur deux DVD inclus dans un boitier de type amaray. La jaquette reprend une photo promotionnelle et rend le packaging très joli. C’est moins le cas de la saison 3 qui tient sur 3 DVD dans un boitier de type VHS et dont la jaquette est un montage raté qui fait assez amateur. En plus, deux dvd étant superposés sur une face, je comprends assez mal cette différence d’épaisseur (surtout que Warner a collé 6 DVD dans un amaray pour Mentalist par exemple)
Les DVD reprennent des photos promo tirées des épisodes et chaque DVD en a une différente et cela rend très bien.
Les menus sont identiques d’une saison à l’autre avec une animation assez moche qui fait très années 80 avec trop de rose fluo par dessus des extraits de la série et le thème qui se fait entendre. Les sous menus reprennent différents types d’écran (surveillance, …) et c’est plus réussi. La navigation est claire.
L’ensemble esthétique de ces deux coffrets est dans l’ensemble réussi même si quelques fautes de goût sont à noter (enfin tout dépend des goûts de chacun aussi mais le rose fait vraiemnt trop trop bizarre)
- Images :
La série est présentée dans son format d’origine 16/9. Les masters vidéo sont les masters français ce qui offre tous les titres et crédits en français. Le transfert de la série ne souffre d’aucun défaut. Par contre, l’image s’avère assez terne et granuleuse par moments. Même si les réalisateurs ont voulu de coté terne, il rend assez mal ici, notamment dans les scènes très sombres. C’est dommage parce que du coup, la qualité n’apparait pas optimale malheureusement.
- Sons :
Pour ne pas changer, Koba nous offre deux pistes sonores (anglais et français) en stéréo simple. Heureusement, ils maitrisent cela plutôt bien même si la balance n’est pas formidable, les musiques prenant un poil trop le dessus sur les dialogues et les bruitages. Les deux pistes sont équivalentes de ce coté-là.
Les sous titres proposés en français sont comme touours pour cet éditeur de très bonne facture, bien lisibles et sans fautes d’orthographe ou de contre sens remarquées sur les parties testées.
Dans la saison 2, Andrew Lee Potts nous conduit pendant 40 minutes au coeur de la série. Tous les aspects sont passés au crible et suffisament détaillés pour être intéressant et instructif. Vous apprendrez ainsi entre autres plus de détails sur les décors, les effets spéciaux, des cascades et même de la création des figurines produits dérivés de la série. Seulement voilà, à la longue Andrew Lee Potts est assez insupportable de part son coté trop surexcité.
Dans la saison 3, Douglas Henshall porte un regard touchant et émouvant sur les trois saisons de la série, évoquant ainsi tous les aspects du rôle. On n’apprend rien de neuf mais il reste très intéressant à suivre durant ses 20 minutes.
20 minutes sont ensuites consacrées à la génèse d’une créature. Ils avaient lancé un concours pour dessiner une créature et l’on suit le gagnant du concours lors de sa visite dans le studio ainsi que sa création qui prend vie grâce aux effets spéciaux. Très intéressant et bien rythmé.
Chaque coffret contient également 1 extrait de trois séries du catalogue de l’éditeur.
Une série captivante, et du contenu bonus intéressant et instructif. Dommage que le coté technique ne soit pas à la hauteur sans pour autant être mauvais non plus.