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le roi Dagobert

Publié le 15 mars 2010 par Dubruel

Le roi Dagobert (d’après M. Bouvier-Ajam, ed.Taillandier)

Dagobert était chétif, maigre et long. Il refusait le lait. Il fut difficile de l’empêcher

de mourir pendant les premiers mois.

Il n’avait jamais ni faim ni soif. Il ne s’alimentait que sous la contrainte.

Il était d’une nature extrêmement nerveuse, dormait mal et peu.

Son agitation, ses caprices, ses rages consternaient son entourage.

Il était incapable de rester inactif, mais on hésitait à l’instruire trop tôt, par peur de le fatiguer.

Il fit rapidement preuve d’une grande habileté manuelle, réparant lui-même ses jouets.

A 6 ans, il ne peut monter un petit cheval, mais seulement sur le dos d’un grand chien.

A 9 ans, une entérite colique met ses jours en danger.

Dagobert a de nombreux camarades, aussi bien des fils de servantes que des fils de notables.

Il se montre très préoccupé par l’histoire de sa famille, de l’actualité guerrière et des événements militaires récents.

Sa curiosité n’est jamais satisfaite ;  ses retraites sont boudeuses. Il est souvent renfrogné et devient impénétrable.

Il exige maintenant qu’on l’instruise. Des moines et des clercs en sont chargés.il les surprend par la vivacité de son intelligence. Très vite, il devient un bon latiniste et un lecteur passionné d’histoire.

A 10 ans, il monte enfin à cheval et se livre à quelques sports et au maniement des armes. Il fait de l’ébénisterie et de la menuiserie.

Très tôt, des courtisanes seront les initiatrices du jeune homme à des jeux auxquels il aimera se livrer toute sa vie, sans la moindre retenue.

A 12 ans, il apprend son métier de futur roi.


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